Corriger et dresser les enfants, réputés malfaisants par nature, était le devoir des bons parents. De la "calotte" à la "correction" tous les coups étaient autorisés. Cela n'impliquait ni dureté, ni méchanceté, à condition de s'efforcer de gâter l'enfant par ailleurs et de ne pas dépasser la mesure. Souvent un parent terminait le récit de la faute d'un enfant et de son châtiment par un "je l'aurais laissé sur place !" plein d'orgueil : d'avoir à la fois infligé une juste correction et résisté à l'excès fatal de colère qu'aurait pourtant mérité tant de malfaisance.