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Citation de Cielvariable


Voilà qu'ils n'avaient plus pied... La lanterne s'était éteinte, empotée par le flot. Valsens attrapa Roselys pour la conduire vers les marches. Même sur la plus haute, seules leurs épaules et leurs têtes émergeaient.

Encore quelques minutes, et la pièce serait pleine... Ils étaient perdus!

Ils se distinguaient à peine dans l'obscurité et se serrèrent l'un contre l'autre.
-Je n'imaginais pas que les choses se termineraient ainsi, avoua Valsens en la pressant contre lui.
Ses mains caressèrent son visage. Elle jeta ses bras autour de son cou et chercha sa bouche.
-Embrasse-moi! Il nous reste si peu de temps!
Leur baiser avait le goût du désespoir. Les larmes de Roselys roulaient sur ses joues, se mêlant à l'eau âcre de la fosse.
-Je t'aime tant, lui souffla-t-il.
-Moi aussi, je t'aime... plus que tout! Oh Étienne, pourquoi faut-il que tout cesse à présent?
Le niveau grimpait, arrivait au menton de Roselys. Il la souleva contre lui pour gagner quelques pouces. Visages l'un contre l'autre, ils poursuivirent leurs confidences.
-Nous allons mourir ensemble, Roselys. Ne me lâche pas. Lorsque l'air viendra à manquer, ne pense plus qu'à moi... Et moi, je ne penserait plus qu'à toi. Nous serons bientôt réunis... pour toujours.

Embrasse-moi...

Elle sanglota mais lui obéit. Bientôt, portés par l'onde leurs têtes touchèrent le plafond.
-Serre-toi contre moi...Dorénavant, plus rien ne nous séparera...
Ils échangèrent un baiser passionné, peut-être le dernier...
-Qu'est-ce donc?demanda brusquement Roselys en relevant la tête.
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