Il n’est que de voir le catastrophique conformisme intellectuel, sensible, moral, engendré par tous les systèmes totalitaires, pour se rendre compte que le refus de l'Autre implique tragiquement la perte de l'identité de celui qui le profère. En ce sens l'affirmation de la femellitude, oscillant entre le déni de l'individualité masculine et l'exaltation de la masse féminine, participe au plus haut point de cette violence normalisante qui, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, n'est pas plus masculine que féminine.