– Nous pouvons supposer, bien sûr, qu’il s’agit d’une manœuvre du crime organisé, mais il serait imprudent de tirer des conclusions trop hâtives, lança l’expert avec réserve. Le mode opératoire ouvre un large spectre de possibilités. Les mitrailleuses lourdes, par exemple, sont d’ordinaire utilisées par les combattants tchétchènes, les lance-roquettes sont la signature des Afghans, les explosifs sont généralement imputés aux indépendantistes basques. Tout cela est très confus, mais c’est peut-être l’objectif même des responsables sans scrupule de cet acte terroriste…
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