On a discuté du menu, des trucs comme ça. Lui n’a pas arrêté de râler à cause de son couteau personnel. Il paraît que c’est fabriqué sur commande au Japon, que ça coûte un million de dollars, qu’il a été fait d’après les mensurations exactes de sa main. Toujours est-il qu’il rouspète qu’on le lui ait bousillé. L’autre jour, il s’aperçoit que son couteau a été comme martelé, ébréché de partout, la lame tordue. Comme si quelqu’un avait essayé de cisailler des barbelés avec.