Devant elle, des silhouettes assises à des tables ou dans des fauteuils. Au-dessus, d’autres consultent des livres dans les rayonnages, s’appuient contre les garde-corps, montent aux échelles ou en descendent. Aussi loin que porte son regard, des livres de toute sorte — de la taille de la main ou aussi grands que son matelas — s’envolent des étagères ou reviennent s’y ranger, papillotant comme des colibris ou brassant l’air telles de lourdes cigognes disgracieuses.