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Citations de Anthony Doerr (475)


« Mon enfant, chacun de ces livres est un portail, une ouverture qui te donne accès à un autre lieu, à une autre époque. Tu as toute la vie devant toi, et ils ne te feront jamais défaut.
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« Un reposoir, dit-il enfin. Tu connais ce mot ? Un lieu de repos. Un texte - un livre - est un lieu de repos pour les souvenirs de ceux qui ont vécu avant nous. Un moyen de préserver la mémoire après que l’âme a poursuivi son voyage. »
Alors ils ouvre grand les yeux, comme s’il contemplait le fond des ténèbres infinies.
« Mais les livres meurent, de la même manière que les humains. Ils succombent aux incendies ou aux inondations, à la morsure des vers ou aux caprices des tyrans. Si personne ne se soucie de les conserver, ils disparaissent de ce monde. Et quand un livre disparaît, la mémoire connaît une seconde mort.
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Vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la Terre n'est à personne.
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Ainsi font les dieux, ils tissent les fils du désastre à l'étoffe de nos vies, afin d'inspirer un chant pour les générations à venir.
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“Un reposoir, dit-il enfin. Tu connais ce mot ? Un lieu de repos. Un texte – un livre – est un lieu de repos pour les souvenirs de ceux qui ont vécu avant nous. Un moyen de préserver la mémoire après que l'âme a poursuivi son voyage.”
Alors il ouvre grand les yeux, comme s'il contemplait le fond des ténèbres infinies.
“Mais les livres meurent, de la même manière que les humains. Ils succombent aux incendies ou aux inondations, à la morsure des vers ou aux caprices des tyrans. Si personne ne se soucie de les conserver, ils disparaissent de ce monde. Et quand un livre disparaît, la mémoire connaît une seconde mort.”
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... ces brutes m'entraînèrent toujours plus loin vers le nord, jusqu'à ce que le paysage soit tout couvert de blanc. Les maisons avaient été bâties avec des ossements de griffons, et le froid était si vif que, lorsque les sauvageons velus prenaient la parole, les mots se pétrifiaient dans l'air, et leurs compagnons devaient attendre le printemps pour comprendre ce qu'ils avaient voulu dire.
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— Un reposoir, dit-il enfin. Tu connais ce mot ? Un lieu de repos. Un texte – un livre – est un lieu de repos pour les souvenirs de ceux qui ont vécu avant nous. Un moyen de préserver la mémoire après que l'âme a poursuivi son voyage.

Alors il ouvre grand les yeux, comme s'il contemplait le fond de ténèbres infinies.

— Mais les livres meurent, de la même manière que les humains. Ils succombent aux incendies ou aux inondations, à la morsure des vers ou aux caprices des tyrans. Si personne ne se soucie de les conserver, ils disparaissent de ce monde. Et quand un livre disparaît, la mémoire connaît une seconde mort.
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Anna se remémore sa dernière entrevue avec Licinius. Mythos. Une conversation, une fable, une légende venue des âges obscurs précédant la naissance du Christ.
« Certaines histoires , dit-elle, peuvent être vraies et fausses en même temps. »
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Sharif allume une cigarette.
" Quand ma mère était à l'hôpital, juste avant de mourir, elle répétait souvent ceci : " L'espoir est le pilier qui soutient le monde. "
- C'est une citation de qui ?
Il hausse les épaules.
" Parfois elle l'attribuait à Aristote, d'autres fois à John Wayne. A moins qu'elle l'ait inventée elle-même. "
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La première fois qu'il longe par le nord les remparts de la ville et voit l'estuaire de la Corne d'or - une nappe d'eau argentée large de huit cents mètres, qui se pousse mollement vers la mer -, Omeir reste sidéré. Des mouettes tournoient dans le ciel ; des échassiers aussi grands que des dieux se dressent au milieu des touffes de roseaux ; deux des barges du sultan passent en glissant devant lui, comme par un tour de magie. Grand-père lui avait bien dit que l'océan était assez vaste pour contenir tous les rêves jamais formés par l'esprit des hommes, mais ce n'est qu'aujourd'hui qu'il comprend réellement le sens de ces mots.
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À chaque signe correspond un son, associer les sons revient à former des mots, et en associant les mots, on finit par bâtir des univers.
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A dix-sept ans, il était convaincu que tous les humains qui l’entouraient étaient des parasites, prisonniers des diktats de la société de consommation. Mais en reconstituant la traduction de Zeno Ninis, il comprend que la vérité est infiniment plus complexe, qu’il y a de la beauté en chacun de nous, même si nous faisons partie du problème, et que faire partie du problème va de pair avec notre condition d’humains.
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Elle s'oblige à ne pas dévaler les marches, à ne pas allonger le pas en traversant la cour et en passant devant le portier, mais ensuite elle file comme une flèche - franchit les portes du couvent, contourne les énormes blocs de granit d'une colonne effondrée, se glisse entre deux files de moines en robe noire qui remontent la rue, pareils à des corbeaux privés de leurs ailes. Des flaques de pluie miroitent dans les ruelles ; dans la carcasse d'une chapelle écroulée broutent trois chèvres qui relèvent la tête exactement au même instant.
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Le temps : le plus brutal de tous les engins de guerre.
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Les maisons avaient été bâties avec des ossements de griffons, et le froid était si vif que, lorsque les sauvageons velus prenaient la parole, les mots se pétrifiaient dans l'air, et leurs compagnons devaient attendre le printemps pour comprendre ce qu'ils avaient voulu dire.
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Je sais pourquoi les bibliothécaires t’ont lu ces vieilles histoires : si elles sont bien racontées, celui qui les écoute reste en vie aussi longtemps que dure le récit. (p. 218)
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"Ouvrez les yeux et voyez ce que vous pouvez avant qu'ils se ferment à jamais".
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Sous le bruit des pas, elle distingue un grondement profond, presque un bruit blanc. Elle tire son père par la manche.
- Les Allemands ?
- L'océan...
Elle prend un air dubitatif.
- C'est l'océan, Marie. Je te le jure.
Il la porte sur son dos. Maintenant, c'est le cri des mouettes. Odeurs de pierres mouillées, de fientes d'oiseau, de sel, même si elle ignorait que le sel avait une odeur. La mer murmure dans une langue qui voyage à travers les pierres, l'air et le ciel. Que disait le capitaine Nemo ?
La mer n'appartient pas aux tyrans.
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"Notre maître, le vertueux comte et seigneur d'Urbino, ne perd jamais, pas plus à la guerre que dans les autres domaines."
...
- Quand sa Magnificence prend son dîner, poursuit le plus grand, il demande à ce qu'on lui lise les textes antiques, même lorsqu'il est en campagne."
Et le plus petit d'enchaîner : "Il rêve de créer une bibliothèque qui surpasserait celle du pape, une bibliothèque qui contiendrait tous les textes jamais écrits et durerait jusqu'à la fin des temps, et toute personne capable de les lire en disposerait gracieusement."
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Tourner la page, se frayer un chemin sur les lignes : le barde se lance et fait apparaître dans votre tête un univers débordant de bruits et de couleurs.
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