J’ai toujours aimé les romans policiers. Je ne me suis pas contentée de les éditer. Toute ma vie j’en ai lu pour le plaisir, je m’en suis même gavée. Vous connaissez sûrement cet état d’esprit, lorsqu’il pleut dehors, qu’il fait bien chaud chez vous et que vous immergez totalement dans un livre. Vous lisez, lisez, les pages filent entre vos doigts jusqu’à ce que, soudain, il en reste beaucoup moins dans votre main droite que dans la gauche. Vous avez envie de ralentir mais vous continuez de vous hâter vers une conclusion que vous craignez de découvrir. (p. 169)