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Susan Ryeland tome 1 sur 2
EAN : 9782702448793
500 pages
Le Masque (11/04/2018)
3.96/5   110 notes
Résumé :
Alan Conway est un auteur à succès. Les lecteurs vénèrent son détective, Fidèle Staupert, et raffolent de ses enquêtes dans la campagne anglaise, véritables hommages à l'âge d'or des romans d'énigme et à la reine du crime, Agatha Christie. Plus les fans achètent, plus son éditrice, Susan Ryeland, sourit. Mais le dernier roman de Conway n'est pas comme les autres. En s'y plongeant, Susan découvre que le manuscrit dissimule une bien sombre énigme et qu'il ne s'agit ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 110 notes
Anthony Horowitz est un écrivain, mais également un scénariste pour la télévision. On lui doit les séries Inspecteur Barnaby et Hercule Poirot entre autres. À travers Comptine mortelle, il rend hommage au roman policier à énigmes « à la Agatha Christie ». Il réfléchit sur notre attirance pour ce genre littéraire, de même que sur la relation d'amour-haine qu'un auteur peut développer avec son personnage récurrent. Roman dans le roman, l'histoire commence avec Susan Ryeland, éditrice, qui s'installe pour lire Épitaphe de la pie, dernier roman de son auteur Alan Conway, qui, tour de force, s'avère très prenant. D'entrée de jeu, elle évoque les bouleversements négatifs que cela va avoir sur sa vie, et la voilà bientôt partie sur les routes de la campagne anglaise, of course, à la recherche de pages manquantes qu'elle n'est peut-être pas supposée trouver... Dans mes coups de coeur de 2018 assurément.
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Comptine mortelle de Anthony Horowitz est un hommage à tous les auteurs de romans policiers à énigmes, tels Arthur Conan Doyle, Agatha Christie. Un roman dans un roman deux énigmes à résoudre. Dans le premier volet nous avons tous les ingrédients qui ont fait le succès du genre, petit village anglais, notables et un Sir avec son château, une mort accidentelle et un meurtre. Mais comme tout ceci est une fiction l'auteur Alan Conway a remis un manuscrit incomplet et son éditrice Susan Reynolds part à la recherche du dernier chapitre du roman. J'ai adoré ce roman subtil et disons le mot délicieux. La grande question de l'auteur est le roman policier parce qu'il est populaire peut-il se targuer de faire partie de cette grande famille qu'on nomme littérature. A ceux et celles qui ont lu Seul le silence de R.J. Ellory, le lecteur de cadavres de Antonio Garrido, La Veille de presque tout de Victor del Arbol …. Soyez rassurés ces auteurs et bien d'autres n'ont rien à envier à Hemingway, Fitzgerald et Zola. Pour en revenir à ce roman Comptine mortelle le meilleur que j'ai lu cette année et j'espère un retour à ce style de polar énigmatique et prenant.
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Étant victime d'une certaine paresse intellectuelle, je me tourne en ce moment vers des lectures relativement facile. J'ai relu la série des Miss Marple d'Agatha Christie (peut-être ce qu'elle a fait de mieux, le personnage étant beaucoup plus intéressant et abouti que Poirot) et j'ai voulu continuer avec un wodunit d'un auteur contemporain (sans pour autant tomber dans le cosy mystery, il ne faut pas exagérer )
Et je suis tombé un peu par hasard sur ce livre d'Horowitz, assez belle découverte au demeurant.
Grâce à son expérience de réalisateur de séries policières pour la BBC, l'auteur a une bonne expérience des codes du genre policier et en fait une démonstration assez réussie.
Il adopte la structure assez intéressante, quel que soit d'ailleurs le genre littéraire, du roman dans le roman, ou si on préfère, de l'oeuvre en miroir. le genre n'est pas nouveau à ma connaissance le premier exemple en est la pièce dans la pièce de Hamlet.
L'histoire est vue principalement du point de vue de l'éditrice dans le "monde réel" du roman enchâssé, L'épitaphe de la pie, d'Alan Conway, consacré à son personnage fétiche, Fidèle Staupert. A ce sujet, certains lecteurs s'etonneront sans doute de voir que ce dernier porte le nom d'Atticus Pund (tout aussi improbable d'ailleurs) sur la quatrième de couverture. Ce mystère n'en est pas un et l'explication en est simple : le nom du personnage est d'un anagramme (qui fait partie de la solution de l'énigme), les lettres de son nom formant une phrase composée de mots ayant chacun pour initiales l'une desdites lettres. Pour que le procédé fonctionne en français, le traducteur a été conduit à modifier le nom du personnage. Mais l'auteur de la quatrième de couverture s'est contenté de traduire sans l'adapter celle de l'éditeur anglais.
L'univers littéraire créé par Conway est très largement démarqué, pour ne pas dire plus) de celui d'Agatha Christie.
Fidèle Staupert a beaucoup de points communs avec Hercule Poirot :
Il est étranger (Allemand au lieu de Belge ), réfugié de guerre, solitaire et maniaque, petit et très soigné de sa personne ), il a son Hastings (lui-même héritier du Dr Watson).
Saxbury-on -Avon est le clone de St Mary Mead, le village de Jane Marple.
Et on pourrait continuer.
Mais c'est un univers dégradé. Les personnages de Conway n'ont pas la dignité de ceux d'Agatha Christie, je dirais presque qu'ils en représentent le côté le plus sombre. C'est un univers étriqué où l'on ne retrouve pas le charme de la "vieille Angleterre", idéalisée certes, si présent chez Agatha Christie.
Et "L'epitaphe de la pie" est un mauvais roman, mal écrit, les personnages s'expriment de manière stéréotypées, avec des tirades invraisemblables. D'ailleurs Conway, malgré son succès et ce qu'en disent les personnages du "Monde réel" est un mauvais écrivain. Horowitz l'a voulu tel, et il se livre avec L'epitaphe de la pie " à un assez bel exercice de virtuosité, que l'on retrouve sous une autre forme, dans le Monde réel" avec les quelques pages d'un roman non publié que Conway est soupçonné d'avoir plagié, et qui, de fait, est nettement pire que la prose de Conway lui même.
Venons-en maintenant au monde réel lui-même, à celui du roman où est enchâssé celui de Conway, et qui nous est dépeint avec une qualité d'écriture très supérieure.
Nous prenons connaissance de L'epitaphe de la pie à travers la lecture qu'en fait l'éditrice (au sens anglo-saxon du terme) de Conway. Mais il manque les trois derniers chapitres de l'ouvrage. L'action du livre est consacrée à la recherche des chapitres manquants et du meurtrier d'Alan Conway, qui sont étroitement liés, avec de multiples renvois de l'un à l'autre.
Le tout constitue un double roman policier, avec tout ce qu'on est en droit d'y chercher : énigmes, enquêtes, fausses pistes, révélations finales, dans une structure originale et bien maîtrisée et constitue aussi une réflexion intéressante sur l'objet roman policier, son fonctionnement et ses limites.
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Un bel hommage aux romans policiers à énigmes. Je connaissais déjà l'auteur pour ses romans sur Sherlock Holmes que j'ai bien aimés.
L'histoire débute avec Susan Ryeland, éditrice, qui s'installe confortablement pour lire « Épitaphe de la pie », dernier roman d'un des auteurs qu'elle publie : Alan Conway. Elle est loin d'imaginer que cette lecture va bouleverser sa vie.
L'auteur offre au lecteur deux romans en un, d'un côté un whodunit avec un héros à la Hercule Poirot qui enquête dans un village anglais (avec une vraie mise en page de roman), de l'autre, l'éditrice qui se retrouve malgré elle à devoir enquêter, les deux intrigues se faisant écho.
C'est un régal à lire : c'est très bien écrit, l'auteur maîtrise différents styles et retranscrit à merveille l'atmosphère un peu désuète mais délicieuse de la campagne anglaise où tout le monde est suspect (une ambiance que n'aurait pas reniée Agatha Christie) et l'intrigue est bien ficelée parsemée d'indices, de fausses pistes et de révélations (dans les deux enquêtes, je n'ai pas trouvé l'identité des coupables).
Un roman policier original que je vous recommande.
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J'ai terminé cet ouvrage, qui se distingue par la mise en abîme de deux romans, par une lecture en diagonale.


La première partie - le whodunit strico sensu - est, au fond, assez quelconque ; le plaisir de la lecture est très largement ruiné par un rythme essoufflé. La seconde partie se distingue par une somme de considérations diverses - assomantes et pédantes - à propos de l'histoire de la littérature policière anglaise.


Enfin, le rédacteur de la quatrième de couverture (éditions du Livre de Poche) pourrait laisser entendre qu'il na pas franchement apprécié ce roman, en proposant un mini résumé approximatif et partiellement erroné.


Passionné de whodunit, de romans d'enquête et de détective, j'ai ressenti une immense déception.


Michel
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
p. 169 J’ai toujours aimé les romans policiers. Je ne me suis pas contentée de les éditer. Toute ma vie, j’en ai lu pour le plaisir, je m’en suis même gavée. Vous connaissez sûrement cet état d’esprit, lorsqu’il pleur dehors, qu’il fait bien chaud chez vous et que vous vous immergez totalement dans un livre. Vous lisez, vous lisez, les pages filent entre vos doigts jusqu’à ce que, soudain, il en reste beaucoup moins dans votre main droite que dans la gauche .Vous avez envie de ralentir mais vous continuez de vous hâter vers une conclusion que craignez de découvrir. C’est le pouvoir singulier des romans policiers, qui occupent, je crois, une place spéciale dans la littérature, parce que, parmi tous les personnages de fiction, le détective jouit d’une relation particulière et unique avec le lecteur.
Les énigmes policières traitent de la vérité, ni plus, ni moins. Dans un monde rempli d’incertitudes, n’est-il pas profondément réconfortant d’arriver à la dernière page, où chaque i porte un point, et chaque t une barre ? Les histoires policières imitent ce que nous vivons. Nous sommes cernés de tensions et d’ambiguïtés, que nous passons la moitié de notre vie à essayer de résoudre, et tout ne prend probablement un sens que sur notre lit de mort. Or, cet instant de plaisir où les choses s’éclairent, presque tous les romans policiers le procurent. C’est la raison même de leur existence.
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Quand je mourrai, je ne veux pas qu’on m’habille en noir. C’est trop sinistre. Promets-le moi. Je veux qu’on m’enterre dans une robe rose, avec un bouquet de bégonias dans les mains. (p. 14)
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C’est étrange, quand on y songe. Il y a des centaines et des centaines de meurtres à la télévision et dans les livres. Il est rare de voir un film sans une mort violente. Pourtant, dans la vie réelle, il n’y en a pratiquement jamais. À moins de vivre dans un endroit à haut risque. Pourquoi avons-nous tant besoin d’histoires policières ? Qu’est-ce qui nous fascine: le crime ou la solution ? Avons-nous un besoin primitif d’effusion de sang parce que nos vies sont trop sages, trop confortables ? (70)
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Tels étaient ses projets. Mais si la vie lui avait enseigné une chose, c’était bien l’inutilité de faire des projets. La vie avait son propre ordre du jour. (p. 84)
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Il n’est pas utile que nous aimions ou admirions nos détectives. Nous leur sommes attachés parce que nous avons confiance en eux. (p. 170)
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