Citation de dechosal
Comment, en si peu de temps, nos boutiques ont-elles disparu ? Ces endroits où l'on pouvait causer des heures, où les vendeurs, fiers de leur maison, conseillaient, faisaient du sur-mesure, nous livraient, nous faisaient parfois crédit, où l'on se sentait si bien.
L'épicerie du coin de la rue symbolisait le temps perdu des petits commerces d'autrefois. Et un petit garçon ou un grand dadais fredonnait Charles Trenet.
Puis vinrent les premières supérettes... Souvenez-vous de Félix Potin, ce paysan qui avait le sens du commerce, le premier à fonder, tout jeunot, sa boutique en 1844. Les prix sont fixés, on ne marchande plus ! Félix compense en vendant du luxe: cacao ou confiserie. Rue du Rocher, près de Saint-Lazare, il ouvre une épicerie particulière pour ceux qui débarquent à la gare. Puis, une autre, à l'angle de la rue Sébastopol et de la rue Réaumur. Tout près des Halles. Livraisons à domicile, en surplus. Notre homme fait fortune, une affaire de famille.
L'épicerie du coin de la rue symbolisait le temps perdu des petits commerces d'autrefois. Et un petit garçon ou un grand dadais fredonnait Charles Trenet.
Puis vinrent les premières supérettes... Souvenez-vous de Félix Potin, ce paysan qui avait le sens du commerce, le premier à fonder, tout jeunot, sa boutique en 1844. Les prix sont fixés, on ne marchande plus ! Félix compense en vendant du luxe: cacao ou confiserie. Rue du Rocher, près de Saint-Lazare, il ouvre une épicerie particulière pour ceux qui débarquent à la gare. Puis, une autre, à l'angle de la rue Sébastopol et de la rue Réaumur. Tout près des Halles. Livraisons à domicile, en surplus. Notre homme fait fortune, une affaire de famille.
