On fait ce qu'on peut, avec ce qu'on a. C'est ça la vérité. La seule chose à comprendre.
Pour le deviner il faut s'être tenu à la frontière de soi. Cet endroit des limites solides, celles auxquelles on se heurte un jour, malgré toute la bonne volonté, tout le courage. On découvre l'évidence : cette vie n'est facile pour personne et elle nous doit rien. Tout en est l'écrin, on ne peut pas faire le tri. On habite, seul, nos douleurs autant que nos possibles.