Murielle était par ailleurs correctrice de métier et la chasse aux fautes d'orthographe ou de frappe lui procurait une joie comparable à celle de la cueillette des champignons en septembre. Elle les traquait avec un plaisir qui confinait à l'orgasme et, lorsqu'elle tombait sur un participe passé mal accordé ou encore un "ils avait", elle en frémissait de bonheur.