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4/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 20/12/1930
Mort(e) à : Paris , le 30/04/1990
Biographie :

sur http://www.centreantoinevitez.be/chateau.html
Né à Paris en 1930, mort en 1990, Antoine Vitez fut un metteur en scène et un traducteur français. Il se distingue dans un premier temps par un travail théâtral inspiré par les données de l'écriture contemporaine ; la rupture, le montage et l'association d'idées. Il se trouve à l'origine de la réhabilitation des classiques comme œuvres éloignées, archaïques, mythologiques. Il travaille sur la gamme de tous les types de spectacle, du théâtre de marionnettes à l'Opéra. Son activité pédagogique a marqué plusieurs générations d'acteurs.
Il se forme auprès de Louis Aragon, dont il sera le secrétaire (1960-1962) et suit les cours de théâtre de Tania Balachova. Outre ses débuts de traducteur du russe et du grec, Vitez collabore à la revue Bref, publiée par Jean Vilar au TNP et, ensuite, à la revue Théâtre Populaire. Il fait aussi des lectures à la radio et des doublages au cinéma. Il fait tardivement ses débuts de metteur en scène, à trente-six ans, avec Electre (1966) de Sophocle à la maison de la culture de Caen.
Par le traitement du texte comme matériau à modeler librement, le spectacle connaît un fort retentissement. Vitez reprendra encore deux fois Electre, en 1971, avec des «parenthèses » de Yannis Ritsos et, en 1986, chaque fois avec la même comédienne, Evelyne Istria, dans le rôle-titre.
Formé à l'école du théâtre russe – son autre pôle d'intérêt à côté du théâtre grec –, Antoine Vitez est d'emblée sensible au répertoire russe et monte des œuvres peu ou rarement jouées : Les Bains (1967) de Maïakovski, Le Dragon (1968) d'Eugène Schwartz ou La Mouette (1970) de Tchekov.
Après cette première période, ses choix vont se porter, un certain temps, sur le répertoire français, surtout Racine, ainsi que pour le répertoire allemand dont Le Percepteur de Lenz en 1970, Faust de Goethe en 1972 ou encore Mère Courage de Brecht en 1973.
Dans les lieux non théâtraux assez souvent ou dans les salles disponibles avec des éléments sans aucune fonction descriptive, Antoine Vitez déploie une esthétique de l'association d'idées et de la liberté ludique. Il met en scène une pensée sur la pièce plus que la réalité immédiate de la pièce. Son goût va alors vers l'éclatement et la disparate.
Pédagogue né, Vitez commence à donner des cours dans l'école de mime et de théâtre de Jacques Lecoq (1966-1970) pour continuer ensuite au Conservatoire National d'Art Dramatique (1968-1981). Il y développe un véritable système pédag
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Antoine Vitez
Le théâtre est le lieu où un peuple vient écouter sa langue.
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Antoine Vitez
Excuse d'Antoine Vitez pour ne pas assister à une importante réunion à laquelle il était convoqué :
"Je ne peux pas, je traduis du grec."
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Antoine Vitez
Écrire, traduire, jouer, mettre en scène relèvent d'une pensée unique, fondée sur l'activité même de traduire, c'est-à-dire sur la capacité, la nécessité et la joie d'inventer sans trêve des équivalents possibles : dans la langue et entre les âges, entre un sexe et l'autre.
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Antoine Vitez
L'école, c'est le théâtre à venir, la traduction, la littérature à réinventer.
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Antoine Vitez
Un de mes plus grands plaisirs, c'est le plaisir du langage.
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Antoine Vitez
Ca tient à mon rapport au langage (très anxieux). J'ai beaucoup développé ma langue : d'où une frustration de ne pouvoir m'expliquer comme je veux.
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Antoine Vitez
oui : à présent
il y a l'"autre" Antoine
en moi – à moi-même – tabou :
amour admiration : tabou
pour l'"épistolaire"
Parole
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Antoine Vitez
ma langue maternelle
un jour sans la peur
moi
parler.
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Antoine Vitez
Le metteur en scène, c'est le comble du traducteur.
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Antoine Vitez
Le traducteur a son paradoxe comme le comédien.
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