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Citation de tomgus


On aurait tort d’imaginer les hommes du Moyen Age immobiles et muets sus le joug d’une obéissance passive. Une constante fièvre de pensée fermentait parmi les foules .Jamais on ne vit tant de gens mourir pour une idée .

Les Français du Moyen-Age étaient loin d’avoir la passivité de ceux d’aujourd’hui devant l’impôt. Ils jouissaient de prérogatives beaucoup plus définies à cet égard et en usaient. Ils n’obéissaient qu’à des autorités limitées et n’étaient nullement ployés, comme leurs descendants le sont, sous le plus absolu et le moins responsable de tous les pouvoirs, celui du nombre.
Le roi ne pouvait contraindre aucun de ses sujets à lui payer un sol d’impôt en sus des chiffres établis. Telle était la solidité des garanties féodales. Toujours réciproques, elles reposaient sur ce principe fondamental « la condition du vassal ne peut être altérée par le seigneur dominant pas plus que la situation du seigneur dominant ne peut être altérée par son vassal ». Le caractère des redevances féodales, c’est leur fixité. Elles ne peuvent être modifiées que par un nouvel accord.

Nulle époque ne fut plus éprise de philosophie que le Moyen Age croyant, et n’accomplit d’efforts plus ardents et plus pénétrants pour accorder les conceptions rationnelles aux vérités de la foi. Mieux que notre époque, trop absorbée par les questions économiques, et mieux aussi que la Renaissance tournée surtout vers la forme, le Moyen Age eut le goût des hautes spéculations de l’esprit.
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