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3.63/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Léran , le 1/08/1884
Mort(e) le : 16/07/1981
Biographie :

Spécialiste de la monarchie capétienne, il s'est fait chroniqueur de cette période sanglante de notre histoire (la guerre de 100 ans)

Antoine Pierre Marie François Joseph de Lévis-Mirepoix, dit duc de Lévis-Mirepoix, né à Léran le 1er août 1884 et mort à Lavelanet le 16 juillet 1981, est un romancier, historien et essayiste français. Il fut le 5e duc de San Fernando Luis, grand d'Espagne, et le 4e baron de Lévis-Mirepoix.

Il succéda à son père au titre ducal et à la dignité le 10 mai 1915, titre qui fut confirmé par décret royal espagnol du 25 juin 1916. Par décret présidentiel du 24 août 1961, le général de Gaulle autorisa le port en France du titre de duc (autorisation accordée à titre viager).
Il est indissociable de l'histoire de la cité de Mirepoix, dont il fut maire par délégation spéciale durant la Seconde Guerre mondiale.
Antoine de Lévis-Mirepoix fut élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux de Toulouse en 1924. Il devint président de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) en 1934 et le resta pendant une trentaine d'années.
Son nom figure dans la liste des titulaires de l'ordre de la francisque. Il fut élu à l'Académie française le 29 janvier 1953, le même jour que Fernand Gregh et Pierre Gaxotte. Il succédait à Charles Maurras qui, bien que radié de l'Académie après la Libération, n'avait pas été remplacé de son vivant. Lors de son discours de réception, il fit normalement l'hommage de son prédécesseur contrairement aux usages de succession après un académicien exclu. Proche de l'Action française, il collabora à La Nation française de Pierre Boutang et Michel Vivier.


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Léopold Sédar SENGHOR à Midi 2
Brève biographie de l'ancien président du Sénégal, nouvellement élu à l'Académie Française, sa carrière politique et littéraire Foule dans les rues de Dakar. En plateau, Daniel BILALIAN interroge le président SENGHOR sur son élection à l'Académie Française au fauteuil du duc de LEVIS-MIREPOIX, sur le fait qu'il est le 1er Africain à y être élu, les rapports culture/politique, le...

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ne passons pas encore notre chemin.
Ingeburge va nous dire son dernier mot.
Pendant plusieurs siècles, il est demeuré couché sur les pages d'un chef d'oeuvre, comme si elle eût souhaité lui donner plus de prix par ce long silence ...
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Le roi Philippe Auguste intéresse l'Histoire par sa vie glorieuse, le coeur humain par sa vie tourmentée.
Nous ne séparons pas artificiellement l'une de l'autre, puisque le destin les mêla et fit apparaître, en ce grand homme, l'éternel débat du caractère français entre la préférence individuelle et le devoir public ...
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On aurait tort d’imaginer les hommes du Moyen Age immobiles et muets sus le joug d’une obéissance passive. Une constante fièvre de pensée fermentait parmi les foules .Jamais on ne vit tant de gens mourir pour une idée .

Les Français du Moyen-Age étaient loin d’avoir la passivité de ceux d’aujourd’hui devant l’impôt. Ils jouissaient de prérogatives beaucoup plus définies à cet égard et en usaient. Ils n’obéissaient qu’à des autorités limitées et n’étaient nullement ployés, comme leurs descendants le sont, sous le plus absolu et le moins responsable de tous les pouvoirs, celui du nombre.
Le roi ne pouvait contraindre aucun de ses sujets à lui payer un sol d’impôt en sus des chiffres établis. Telle était la solidité des garanties féodales. Toujours réciproques, elles reposaient sur ce principe fondamental « la condition du vassal ne peut être altérée par le seigneur dominant pas plus que la situation du seigneur dominant ne peut être altérée par son vassal ». Le caractère des redevances féodales, c’est leur fixité. Elles ne peuvent être modifiées que par un nouvel accord.

Nulle époque ne fut plus éprise de philosophie que le Moyen Age croyant, et n’accomplit d’efforts plus ardents et plus pénétrants pour accorder les conceptions rationnelles aux vérités de la foi. Mieux que notre époque, trop absorbée par les questions économiques, et mieux aussi que la Renaissance tournée surtout vers la forme, le Moyen Age eut le goût des hautes spéculations de l’esprit.
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Ni les contemporains, ni quelquefois la postérité ne mesurent ces catastrophes qu'une main dure a écartées. Ils ne retiennent que la brutalité du geste sans apercevoir l'efficacité de l'intervention.
Peu de gens recherchent de telles responsabilités, menacées par le désaveu public.
Et pourtant le véritable homme d’État n'est-il pas celui qui les prend? (p.262).
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Le système féodal est le rare exemple d'une agitation humaine retournant à l'ordre spontanément. Ce ne sont pas les principes qui ont guidé les faits, ce sont les faits qui ont donné naissance aux principes. (p.13).
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Peu de souverains eurent à souffrir autant que Philippe IV du manque d'argent. On l'a inexactement présenté comme un chef d’État cupide, alors qu'il fut, dans toute la force du terme, un chef d'entreprise besogneux, serré toute sa vie à la gorge par les difficultés financières. (p.169).
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L'idée d'universalité, la vieille idée millénaire de gravitation des peuples autour de Rome, représentée soit par les empereurs, soit par les papes politiques, était solennellement écartée par la France au profit de l'idée nationale. C'était une autre orientation du monde. (p.103).
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Rien ne révèle la maîtrise de soi comme de savoir tenir la balance entre deux personnes que l'on voit constamment et qui se haïssent. (p.276).
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Tout homme est enclin à acquérir une conviction qui lève des scrupules, au lieu de les alourdir. (p.99).
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L'aspect de l’intérêt général est souvent maussade aux yeux des intérêts particuliers. (p.179).
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