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Citations de Antoine de Lévis-Mirepoix (12)


Ne passons pas encore notre chemin.
Ingeburge va nous dire son dernier mot.
Pendant plusieurs siècles, il est demeuré couché sur les pages d'un chef d'oeuvre, comme si elle eût souhaité lui donner plus de prix par ce long silence ...
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Le roi Philippe Auguste intéresse l'Histoire par sa vie glorieuse, le coeur humain par sa vie tourmentée.
Nous ne séparons pas artificiellement l'une de l'autre, puisque le destin les mêla et fit apparaître, en ce grand homme, l'éternel débat du caractère français entre la préférence individuelle et le devoir public ...
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On aurait tort d’imaginer les hommes du Moyen Age immobiles et muets sus le joug d’une obéissance passive. Une constante fièvre de pensée fermentait parmi les foules .Jamais on ne vit tant de gens mourir pour une idée .

Les Français du Moyen-Age étaient loin d’avoir la passivité de ceux d’aujourd’hui devant l’impôt. Ils jouissaient de prérogatives beaucoup plus définies à cet égard et en usaient. Ils n’obéissaient qu’à des autorités limitées et n’étaient nullement ployés, comme leurs descendants le sont, sous le plus absolu et le moins responsable de tous les pouvoirs, celui du nombre.
Le roi ne pouvait contraindre aucun de ses sujets à lui payer un sol d’impôt en sus des chiffres établis. Telle était la solidité des garanties féodales. Toujours réciproques, elles reposaient sur ce principe fondamental « la condition du vassal ne peut être altérée par le seigneur dominant pas plus que la situation du seigneur dominant ne peut être altérée par son vassal ». Le caractère des redevances féodales, c’est leur fixité. Elles ne peuvent être modifiées que par un nouvel accord.

Nulle époque ne fut plus éprise de philosophie que le Moyen Age croyant, et n’accomplit d’efforts plus ardents et plus pénétrants pour accorder les conceptions rationnelles aux vérités de la foi. Mieux que notre époque, trop absorbée par les questions économiques, et mieux aussi que la Renaissance tournée surtout vers la forme, le Moyen Age eut le goût des hautes spéculations de l’esprit.
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Le système féodal est le rare exemple d'une agitation humaine retournant à l'ordre spontanément. Ce ne sont pas les principes qui ont guidé les faits, ce sont les faits qui ont donné naissance aux principes. (p.13).
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Ni les contemporains, ni quelquefois la postérité ne mesurent ces catastrophes qu'une main dure a écartées. Ils ne retiennent que la brutalité du geste sans apercevoir l'efficacité de l'intervention.
Peu de gens recherchent de telles responsabilités, menacées par le désaveu public.
Et pourtant le véritable homme d’État n'est-il pas celui qui les prend? (p.262).
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Tout homme est enclin à acquérir une conviction qui lève des scrupules, au lieu de les alourdir. (p.99).
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L'idée d'universalité, la vieille idée millénaire de gravitation des peuples autour de Rome, représentée soit par les empereurs, soit par les papes politiques, était solennellement écartée par la France au profit de l'idée nationale. C'était une autre orientation du monde. (p.103).
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Peu de souverains eurent à souffrir autant que Philippe IV du manque d'argent. On l'a inexactement présenté comme un chef d’État cupide, alors qu'il fut, dans toute la force du terme, un chef d'entreprise besogneux, serré toute sa vie à la gorge par les difficultés financières. (p.169).
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L'aspect de l’intérêt général est souvent maussade aux yeux des intérêts particuliers. (p.179).
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Rien ne révèle la maîtrise de soi comme de savoir tenir la balance entre deux personnes que l'on voit constamment et qui se haïssent. (p.276).
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Au-delà de l'image, figée par les siècles, des Templiers vaincus, il faut voir l'image des Templiers triomphants. (p.213).
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Ils sont souvent de la même trempe, ceux qui osent frapper et ceux qui savent tomber. (p.265).
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