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Citation de lafilledepassage


• Ils étaient faibles car ils devenaient indulgents, car notre paresse d’autrefois, qui devait nous conduire au vice, à la misère, n’était plus qu’un défaut d’enfant, ils en souriaient ; car notre orgueil, qu’ils nous menaient vaincre avec tant de fougue, ils le flattaient, ce soir, le disant noble. […] Alors ils nous interrogent. Nous étions sortis de cette maison tiède dans la grande tempête de la vie, il nous fallait leur raconter le vrai temps qu’il fait sur la terre. […] Ils voulurent savoir de lui l’ivresse de l’action, le grondement de son moteur et qu’il ne nous suffisait plus, pour être heureux, de tailler comme eux des rosiers, le soir. […] Et, comme le plus vieux rêvait, ce qui nous fit mal, combien la seule vérité est peut-être la paix des livres. Mais les professeurs le savaient déjà. Leur expérience était cruelle puisqu’ils enseignaient l’histoire aux hommes.
« Pourquoi êtes-vous revenu au pays ? » Bernis ne leur répondait pas, mais les vieux professeurs connaissaient les âmes et, clignant de l’œil, pensaient à l’amour …
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