J'atteignis bientôt la grand-route et engageai les services d'un paysan qui, en quatre heures, m'avait transporté à trente kilomètres et déposé au milieu d'une région très boisée. En chemin, j'avais acheté un fusil, trois cents cartouches, une hache, un couteau, un manteau en peau de mouton, du thé, du sel, des biscuits et une bouilloire. Je m'enfonçai au cœur de la forêt jusqu'à une cabane abandonnée, à moitié brûlée.