AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de OlivierMaldent


Il lut à voix haute, à genoux au pied du lit. C'était peut-être comme ça que Pétrarque lisait ses sonnets à Laure, après avoir tenté en vain de coucher avec elle. Et peut-être que Laure continuait à dormir, impassible, comme Cecilia à présent, respirant la bouche ouverte, sans entendre un seul mot. Peut-être. Mais Laure se réveillerait tôt ou tard, les yeux chassieux, et le sonnet, en revanche, garderait sa fraîcheur de rose tout juste cueillie. Laure vieillirait, année après année, et finirait par mourir, ses os seraient dissous dans la chaux de la fosse commune, alors que les sonnets de Pétrarque resteraient éternellement jeunes. Il relut le sien. Ce n'était pas un sonnet de Pétrarque.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}