Tu dis arbre et tu dis pierre et tu dis silence. Pour commencer, pour que les signes soient vent et corolle, dispersion et renouveau. Qu’ils soient ce pays, cette eau, ce corps aimant. Dans la fraîcheur dilacérante, dans la vivacité de l’eau. Le mot disparaît, se perd dans une ouverture, une faille. C’est un souffle qui dit, plus que tout, la soif, le vide, l’oubli.