Il y a ici plusieurs institutions charitables qui offrent à manger aux moines et aux pèlerins, écrivait-il (père du narrateur), mais celles dans lesquelles je suis allé fonctionnent selon les castes. On est nourri et respecté si on fait partie des brahmanes. Autrement, on est traité comme un mendiant. Dans les endroits qui acceptent de nourrir quelqu'un comme moi, de caste indéterminée et sans religion, un simple gueux en clair, je dois me contenter de galettes sèches et d'un peu d'eau. Je comprends mieux à présent ce que signifie dans notre pays être pauvre et de caste inférieure ou inconnue. (p.161)