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3.71/5 (sur 169 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Calcutta , 1967
Biographie :

Romancière, journaliste et éditrice indienne.

Son père était géologue, et comme il a travaillé dans plusieurs endroits en Inde, Roy, enfant, a parcouru le pays avec lui

Après des études à Calcutta et à Cambridge, elle a travaillé comme journaliste pour plusieurs quotidiens et magazines indiens.

Elle a travaillé comme éditrice pour Oxford University Press, avant de fonder, en 2000, avec son époux Rukun Advani leur propre maison d'édition, Permanent Black.

Son premier roman, "Un atlas de l'impossible" ("An Atlas of Impossible Longing", 2008), a été traduit en quinze langues. Il est cité par le "World Literature Today" dans sa liste des 60 ouvrages essentiels en langue anglaise de la littérature indienne moderne.

Son second roman, "Les plis de la terre" ("The Folded Earth", 2011) a également remporté un vif succès.

"Sous les lune de Jupiter" ("Sleeping on Jupiter", 2015), paru en France en février 2017, également aux Editions Actes Sud comme ses précédents romans, a remporté le prestigieux DSC Prize for Fiction 2016 et a concouru pour le Man Booker Prize 2016.

Elle vit actuellement à Ranikhet, une station de montagne dans le district d'Almora (Uttarakhand), dans l’Himalaya.

site officiel : https://anuradharoy.blogspot.com/

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Source : Editions Acte Sud
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LE FESTIVAL AUQUEL VOUS AVEZ [HÉLAS] ÉCHAPPÉ ! Cette année, Oh les beaux jours ! aurait pu prendre une couleur indienne. L'Institut français nous avait proposé d'accueillir des auteurs indiens. Et puis le confinement est arrivé, de #Marseille à #Dehli, et nos échanges n'ont pu hélas aboutir. Nous avons tout de même eu envie de vous faire découvrir la voix d'Anuradha Roy, traduite en français chez Actes Sud. À lire : Anuradha Roy, Toutes ces vies jamais vécues, Actes Sud, 2020. Traduit de l'anglais (Inde) par Myriam Bellehigue . http://www.ohlesbeauxjours.fr

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Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
Durant tous ces mois, mon souvenir de sa réalité physique [Celle de la mère du narrateur ] s'était estompé. elle n'était plus vraiment une personne ayant existé mais plutôt le concentré de tout ce qui me manquait dans la vie. (p. 181)
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"Tell me, what's heavier-a kilo of iron or a kilo of wool?" I felt myself growing tense, I was sure it was a trick question, but be fore I could stop to think it through, I had blurted out,
"Iron."
"Think again," he said, with a smirk. "Think again, my boy. One kilo of a heavy substance is the same weight as one kilo of a light substance." He tapped my head with his ruler and said, "Can't be weak everywhere, eh? If the body's weak, the mind must be made stronger!" I must focus on developing my mind by learning chess, he said. "Alekhine, Tarrasch, Capablanca! Great minds in ailing bodies, all of them."
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Je refusais d'envisager l'avenir. Ma vie ayant été cruellement chamboulée une première fois déjà, je ne pouvais que me concentrer sur le présent. J'aborderais chaque nouvelle journée comme s'il me fallait descendre un cours d'eau juchée sur une feuille. Ne pas couler : je n'en demanderais pas davantage.
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Notre pays est dans la tourmente, notre peuple se bat pour la liberté et, toi, toi, tu ne penses qu'à toi.
-Peux-tu me dire en quoi la liberté de la grande nation me fera du bien ? Vas-y, je t'écoute ! ça va me libérer ? ça va me permettre de choisir la vie que j'ai envie de mener ? Je vais pouvoir y rester et peindre aussi ? (...) Je vais pouvoir passer une nuit à la belle étoile, à l'extérieur de la ville, comme ton père l'autre jour ? Même Mychkine ( le fils de l'interlocutrice ] est plus libre que moi. Alors, s'il te plaît, ne me parle pas de liberté ! (p. 88)
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Je ne suis pas triste, je ne pense pas au chagrin. L'eau est bleue et belle, j'ai seulement envie de la peindre.
elle avait immédiatement plaqué la main sur la bouche, épouvantée d'avoir contredit le poète. L'avait-elle irrémédiablement offensé ? Bien au contraire : son refus spontané de faire preuve d'un respect béat avait soulagé Tagore, qui étouffait sous l'adoration continuelle qu'il suscitait. Il avait par conséquent sollicité sa compagnie et lui avait demandé de venir le rejoindre chaque jour sur le pont. (p. 31)
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Il y a ici plusieurs institutions charitables qui offrent à manger aux moines et aux pèlerins, écrivait-il (père du narrateur), mais celles dans lesquelles je suis allé fonctionnent selon les castes. On est nourri et respecté si on fait partie des brahmanes. Autrement, on est traité comme un mendiant. Dans les endroits qui acceptent de nourrir quelqu'un comme moi, de caste indéterminée et sans religion, un simple gueux en clair, je dois me contenter de galettes sèches et d'un peu d'eau. Je comprends mieux à présent ce que signifie dans notre pays être pauvre et de caste inférieure ou inconnue. (p.161)
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Entouré de mes chiens, je me sens heureux et comblé comme je ne l'ai jamais été avec des êtres humains. Les gens interprètent ma solitude comme un signe d'excentricité ou une forme d'échec, ils pensent que je me suis rapproché des animaux et des arbres parce que les hommes m'ont trahi ou que je n'ai personne à aimer. Il est difficile de leur expliquer que je trouve dans l'ombre d'un arbre planté il y a des années ou la fougue fiévreuse d'un chien occupé à poursuivre en vain un papillon ce qu'aucune interaction humaine ne peut m'apporter. (p. 62)
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Vivre sans me faire remarquer est une habitude acquise il y a très longtemps. Même au travail où il m'est arrivé de caresser brièvement des rêves de réputation et de notoriété, j'ai fait rapidement marche arrière quand j'ai compris ce que ces notions impliquaient. Si j'étais une plante, je serais celle qui aime l'ombre et qui pousse sous un arbre, dans le fond du jardin où personne ne la voit ni ne vient couper ses fleurs pour les mettre en vase. (p. 185)
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On m'avait surnommé Mychkine (...) Dada, mon grand-père, m'appelait ainsi à cause de mes convulsions. En référence à un prince épileptique d'un livre de Dostoïevski intitulé -L'idiot-, m'avait-il expliqué. Le Prince Mychkine.
- Je ne suis pas idiot, avais-je rétorqué.
-Quand tu liras L'Idiot, tu voudras en être un. L'innocence est ce qui donne aux hommes leur humanité. (p. 13)
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Quand vous aurez mon âge, vous comprendrez que le mal est partout. est-ce que quiconque a pris Hitler au sérieux quand il a annoncé pour la première fois qu'il allait éliminer les juifs ? C'était il y a quinze ans ! Je me souviens que, dans les années 1920, tout le monde était persuadé qu'il retournerait en Autriche s'occuper de son potager.
- J'évite de penser à tout cela. On doit se concentrer sur cette vie qu'on doit vivre, cette vie qu'on doit aimer, cette vie qu'on doit jouer. Il faut être au coeur de la vie. Arrêter de penser à toutes ces choses graves, arrêter de mourir à petit feu à force de s'inquiéter. (p. 117)
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