Nous avons déjà fait beaucoup, mais la situation [à Moscou] est encore malgré tout tendue. Chaque citoyen est en droit de nous demander : «Comment se fait-il, chers camarades, que nous ayons tordu le cou à Hitler, anéanti le fascisme mondial, porté sur nos épaules une guerre comme il n'y en a jamais eue et que, aujourd'hui, il soit encore risqué d'aller se promener le soir dans le parc d'Ostankino et, la nuit, d'emprunter le pont Krestovski, comment ça se fait?»