Tout ce qui est allemand me semble prolixe, faussement profond, bon seulement pour des adolescents et des professeurs. J’ai passé trente ans de ma vie à subir une fascination qui ne résiste pas à l’analyse, qui me semble sans excuse. J’ai l’impression de me réveiller après un rêve ininterrompu. Tous ces mots philosophiques (dont les Français d’aujourd’hui, heideggerisés, se
gargarisent à longueur de journée) me semblent creux, prétentieux,
malhonnêtes.