Je ne connaissais pas l'auteur et je l'ai choisi un peu au hasard.
Un drôle de titre, une jolie couverture et un résumé qui m'a particulièrement plu, il n'en fallait donc pas moins pour me plonger dans cette lecture.
Ce roman est vite lu mais il faut prendre le temps de le savourer, le repères géographiques et historiques réels et le fait que l'auteur connaisse son sujet ,Tout est fait pour passer un bon moment de détente .
« Je croyais à un canular monté de toutes pièces par le meunier pour rendre son moulin invendable, je suis bien obligé d'admettre que non seulement il est invendable met que la famille ne peut plus y vivre à quoi bon monter un canular dans cette situation ».
La réputation du moulin demeure encore ancrée dans la mémoire collective.
Marie et Philomène, hurlent au milieu d'une terrible agitation, les yeux révulsés :elles semblent projetées et traînées au sol par une force invisible...
Autour d'elles, la vaisselle vole en éclats, les meubles se renversent tous seuls.
Dans l'étable voisine, les vaches meuglent et se débattent, étrangement recouvertes
S’il est une étrange histoire de maison hantée et de possession dans la Haute-Loire, c’est bien celle du moulin Perbet, tapie dans la zone escarpée de la vallée de l’Aubépin, entre Saint-Front et Laussonne.
Des lieux particulièrement isolés, qui forment aujourd’hui encore un cadre idéal pour une telle histoire.
La rumeur circulait qu'Étienne avait vendu ses filles au diable pour une bourse remplie de Louis d’or, ont l'appelé le diable de « bonque » le diable du moulin de Perbet.
Ne va pas tout dépenser dans le jeu et la boisson un jour tu vendras tes filles au diable.