Ce sont de bien curieux moments de fraternité que ces beuveries émotives. On accomplit là quelque rite secret, que les anciens ont déjà pratiqué bien avant nous, dont l'humanité a défini les contours. On partage un poison divin, un extrait de communauté. Que cherche-t-on ? Rien. Rien que le sentiment d'exister, d'être simplement dans nos pompes, déliés, heureux d'être nous-mêmes. On ne cherche rien de plus.