[...] les gens s'avancent sur le quai un peu soûls, déstabilisés dans leur premier contact avec la terre ferme comme ils ont été déstabilises en mer par les premiers mouvements du ressac - le corps finit par s'habituer même quand la tête commande de ne pas le faire de peur que le voyage, le transitoire, n'y gagnent une légitimité quelconque, de peur que le corps s'accepte nomade.