M. Brenske avait fait du rabbin Dayem de Łódź son jouet.
Cela aussi, c'était de ces choses qui arrivaient. Le vieillard chantait à ravir, ce qui s'était su par pur hasard : le jour où il devait être gazé, il avait eu tort de vouloir adoucir par son chant l'agonie de ses frères, et M. Brenske l'avait entendu même à travers la porte blindée; il l'avait fait ouvrir, l'avait sorti de là et lui avait assigné ce chant suave comme travail obligatoire dans la salle de séchage.