Ceux qui l'ont vu travailler en ont été émus et ravis, et leur témoignage conserve et communique cette émotion dans les termes les plus heureux : « Sa manière de modeler était curieuse et attachante, écrit Leenhardt, — presque pas d'ébauchoirs : les doigts. La main ouverte sur la partie à faire, comme un phrénologue qui palperait. Il l'auscultait,pour ainsi dire, un moment, et le pouce partait, passait, repassait, glissait avec fluidité ; et même souvent, quand c'était fait, y revenait imbibé de terre plus fraîche, comme pour y déposer cette fleur de peau. C'était une caresse perpétuelle ; mais on demeurait surpris de voir combien, sous ces allures douces, ce pouce était énergique pour, toujours avec douceur dans sa marche ininterrompue, accentuer, de-ci de-là, quelque fermeté.