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Critiques de Arthur Adams (10)
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X-Men - Intégrale, tome 28 : 1991 (I)

« X-men, l'intégrale, 1991, tome 1 » déploie des efforts considérables pour redynamiser une franchise tablant déjà sur son glorieux passé.



Les scénarios de Claremont sont plutot bons et le style graphique de Lee, très puissant (et sexy !) forment une bonne combinaison.



Mais difficile de crier au génie lorsqu'on ressort les histoires de complots Skrulls mixées avec les aventures spatiales des Shi'ar.



Grosse faiblesse également pour moi, la multiplication des personnages qui empêche de creuser véritablement l'aspect psychologique et apporte une grande confusion dans les intrigues, ainsi que dans les scènes de combat.



On peut comprendre la volonté de Claremont de renouveler les X-men en imposant Cable, mais ce personnage demeure des plus discrets sur l'étendue de l'intégrale.



Quant aux Nouveaux mutants, ils ne font que de la figuration...



Et quand on veut mélanger le présent et le futur en ajoutant en prime les 4 Fantastiques, Rachel Summers et Franklin Richards, la confusion monte encore de plusieurs crans...



Heureusement il reste Magnéto et la Terre sauvage pour l'aspect spectaculaire...



Les autres artistes s'en sortent honorablement à l'exception de Simonson et Bogdanove clairement en dessous.



Même si j'aurais adoré aimé cette intégrale pour les colossaux efforts dont elle a fait l'objet, je ne peux me montrer satisfait du résultat qui confirme l'errance de Claremont et de Marvel dans les années 90 !


Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Les Gardiens de la Galaxie Marvel now, tome 5

Nous avons vu les deux films des Gardiens de la Galaxie que nous avons adorés et mon petit fan de BD était tout content de ramener cette BD à la maison.



Tome 5 de leurs aventures donc.



Quel brouillon ! Ca m’a semblé sans queue ni tête !

Ca part dans tous les sens. Il y a plusieurs histoires dans le livre, c’est confus, on lit une fois sur une page, une fois sur deux. Ils ne font que se battre un coup avec les Avengers, un coup sans.

Smaaash, blam, shrch, shrak, ruummmbbbblleee.

Il reste les illustrations qui sont bien faites, nombreuses et colorées.



Côté petit fan, Quill ne ressemble pas à l’acteur, Drax n’est pas bleu et Groot ne dit pas « Je s’appelle Groot » mais Je suis Groot. Perturbant tout ça.



Plaisir de lecture = zéro, reste les images !
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X-Men : The Asgardian Wars

Ce tome comprend les 2 épisodes de la minisérie "X-Men / Alpha Flight" parue en 1985, ainsi que le numéro spécial édition 1 des New Mutants (64 pages) et le numéro annuel 9 des Uncanny X-Men (48 pages) parus en 1986. Tous les scénarios sont de Chris Claremont. Cette édition est dans un format plus grand que celui des comics.



X-Men / Alpha Flight - (98 pages, illustrations de Paul Smith et Bob Wiacek) - L'avion cargo piloté par Madelyne Prior s'écrase quelque part dans le cercle arctique avec à son bord Scott Summers. Rachel Summers reçoit de plein fouet un flash psychique où elle voit Scott s'effondrer dans la neige en proie aux flammes. Il ne lui faut pas longtemps pour en déduire qu'Alpha Flight doit être dans le coup puisqu'ils avaient déjà attaqué les X-Men lors de leur retour de la Terre Sauvage.



Il s'en suit un vol rapide, puis un affrontement en bonne et due forme entre les 2 équipes jusqu'à ce que l'évidence s'impose. Elles se rendent alors sur les lieux du crash où elles sont accueillies par Scott Summers guéri de ses rayons optiques et Madelyne qui dispose de pouvoirs de guérison. Qu'est-ce qui a pu provoquer leur transformation, ainsi que celle des autres membres de l'équipage ? L'équipe des X-Men se compose de Rogue, Colossus, Charles Xavier (qui marche et qui fume la pipe), Nightcrawler, Wolverine, Kitty Pride, Rachel Summers et Lockheed. Alpha Flight se compose d'Heather Hudson, Shaman, Talisman, Puck, Aurora, Northstar et Sasquatch.



Paul Smith est adepte de dessins simples et facilement lisibles. Il évite donc de surcharger ses illustrations en traits non signifiant, il limite les ombres au strict minimum et il préfère souvent le trait fin pour délimiter les contours, aux variations d'épaisseur de trait pour rendre le relief. Il gère aussi le nombre de détails pour ne garder que l'essentiel et il privilégie des mises en scène aérées. Il possède un don pour rendre les expressions sur les visages à l'aide d'un minimum de traits.



Chris Claremont déploie tout son art pour cette histoire. Il limite les démonstrations de pouvoir au minimum (même le combat entre les 2 équipes est réglé en moins de 5 pages) pour se concentrer sur les personnages, le mystère qui entoure cette citadelle utopique et le dilemme moral que représentent ces dons merveilleux. Étonnamment c'est le cadre de la cité magique qui permet à Claremont de rendre crédible le choix cornélien et complexe que doivent effectuer les uns et les autres : améliorer le sort de l'humanité toute entière en condamnant une poignée de proches. Étonnamment Claremont se sert de cette minisérie pour aussi faire avancer de manière significative les relations entre les X-Men, en particulier la position de Rachel par rapport à Scott Summers et pour annoncer la grossesse de Madelyne. L'ensemble des ces éléments confère une densité narrative à ce récit qui m'a happé comme à la première lecture.



New Mutants & X-Men (illustrations d'Art Adams, encrés par Terry Austin, puis Al Gordon) - Les New Mutants sont en vacances à Kirinos (une petite île grecque) sous la responsabilité de Storm qui n'a plus ses pouvoirs. Ils sont enlevés par Loki qui les transporte à Asgard et les confie à Enchanteress, sauf Storm qu'il garde pour lui. Magik essaye de les téléporter, mais elle ne fait que les éparpiller dans les royaumes asgardiens alors qu'elle reste prisonnière. La route sera longue et difficile pour avant qu'ils ne puissent se rassembler et affronter Enchantress (Amora). Et même alors, ils ne disposent toujours pas de moyen pour revenir sur terre.



Seule l'intervention des X-Men permettra de mettre un terme aux agissements de Loki. Les membres des New Mutants sont Warlock, Mirage, Karma, Magik, Wolsfsbane, Magma, Cypher, Cannonball et Sunspot. L'équipe des X-Men est composée de Rachel Summers, Cyclops, Storm, Colossus, Wolverine, Nightcrawler, Shadowcat et Rogue.



Avec cette histoire, Claremont modifie l'équilibre des composantes narratives (par rapport à la première histoire) pour privilégier l'aventure merveilleuse. Il bénéficie d'un atout de taille : Art Adams qui est alors débutant. Le numéro spécial des New Mutants est encré par Terry Austin et il faut contempler les pages pour croire qu'un tel niveau de détails est possible tout en conservant la lisibilité des cases. Il ne manque pas une seule maille sur les cottes de mailles des guerriers, pas un seul brin d'herbe à la prairie où Mirage trouve un cheval ailé, pas un poil à la fourrure du prince loup-garou. Les personnages des New Mutants ressemblent à de vrais adolescents oscillant entre une enfance encore présente et une maturité proche.



Art Adams glisse quelques gags visuels surtout grâce à Warlock (en Entreprise de Star Trek ou en Haggard). Claremont compose un scénario qui varie les scènes rapidement et Art Adams aligne les trouvailles visuelles qui rendent parfaitement l'enchantement et le merveilleux qui se dégage d'Asgard. C'est une grande aventure rapide qui fait voyager le lecteur de la Grèce au trône d'Asgard en passant par les oubliettes du château d'Enchantress, en passant par les plaines, le désert, une salle de banquet, les forêts des géants, une taverne accueillante, les grottes des nains, etc. Même les Warriors Three (Fandrall, Hogun et Volstagg) sont de la partie. Il ne manque que Thor et Odin qui étaient occupés ailleurs. La deuxième partie perd un peu en décors du fait que l'encrage est confié à Al Gordon, encreur nettement en dessous d'Austin. Il est à déploré une mise en couleurs peu habile de ces épisodes qui a tendance à noyer quelques détails.



À cette époque, la réunion de 2 équipes est encore un événement (pensez donc, il faudra attendre encore 2 ans avant que Wolverine ne dispose de sa propre série en 1988). Chris Claremont rend justice à la magie d'Asgard en confrontant les membres des New Mutants encore jeunes et impressionnables à un monde féerique qui leur offre bien des merveilles. Ce que le scénario perd en maturité par rapport à la première partie, il le gagne en aventures grand spectacle et en pur divertissement (même si le volume des phylactères prend parfois des proportions très importantes).



Même si je sais que je ne suis pas tout à fait honnête vis-à-vis de ces 2 histoires (une fibre nostalgique sensible), leur relecture m'a vraiment fait plaisir pour une question philosophique et un point de vue sur la vie plus élaboré qu'il n'y paraît dans la première partie, et pour le dépaysement enchanteur total de la deuxième partie. Et puis quel plaisir de se replonger dans ces histoires où les mutants n'étaient pas encore figés pour cause de trop grande réussite commerciale : les New Mutants étaient encore en phase d'évolution, de maturation.



Commentaire disponible en images sur le site brucetringale.com.
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X-Men : X-Babies

trop drôle je le recommande au fans de x-men et Marvel.
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X-Men - Intégrale, tome 11 : 1985 (II)

Alors là, on retrouve du lourd !



On s'était ennuyé sur la première intégrale consacrée à 1985, ici on se prend une claque inattendue, avec des épisodes qui sortent de l'ordinaire.



On commence par retrouver la division Alpha pour un épisode spécial.

Et on poursuit par une aventure en Asgard avec les nouveaux mutants dans laquelle le dessinateur Arthur Adams officie !! Scénario et dessins donnent un goût original que J'adore !



On termine par le 200ème épisode des X-Men (la série de 1963), un épisode autour du procès de Magneto sur fond de racisme et de Xénophobie.







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X-Men : X-Babies

Les X-Babies, ce sont les X-Men enfants. Un peu comme le P'tit Spirou et Spirou (Mais pas comme Grand Vampire et Petit Vampire, c'est clair ?)



Fin des années 80, Mojo et le Mojoworld, univers télévisé sous le joug d'un despote est la porte ouverte à tous les délires chez Marvel.

Longshot en était originaire et avait rejoint les X-Men dans une aventure ou ceux-ci avaient été changés en bébés, et plus tard, Psylocke y signera un pacte... particulier.



Flashback historique : En 1986, dans série Captain Marvel, l'héroine Betsy Braddock devient aveugle à cause d'un super-méchant. En 1988, elle est enlevée dans le Mojoworld/Mojoverse et y reçoit des yeux bioniques... afin de retransmettre tout ce qu'elle voit sur les écrans de télé du Mojoworld, dont l'audimat permet au dictateur invertébré Mojo de régner sur la population.

Mais en 1989, les X-Men se donnent la mort pour détruire une créature nommée l'Ennemi, et depuis... fin de la retransmission de TV-Psylocke.

Cruel jeu du destin pour Mojo, qui risque de voir son pouvoir chanceler si son public n'a pas sa dose quotidienne de X-Men à la télé !!!

Il décide alors de créer sa propre version des X-Men, des héros de substitution adaptés de ceux qui viennent de disparaitre. Après avoir essayé avec des X-Men Robots, des X-Men Animaux, les X-Babies voient le jour et bien que Mojo ne soient pas convaincu, nos bébés héros arrivent à s'enfuir pour vivre leur propre vie...



A ma connaissance, les X-Babies n'ont jamais eu de série propre, ils étaient juste un délire de Chris Claremont et l'histoire devait s'arrêter là.

Mais dix ans après, en 1998, revoilà les X-Babies pour un nouveau "one-shot" dans lequel ils se retrouvent face à la Confrérie des Sales Gosses, version "bébé" de la Confrérie des Mauvais Mutants, puis encore une en 2000, cette fois contre les "Vengeanceurs", ersatz de Vengeurs/Avengers en culottes courtes.



Ce tome de la collection 100% Marvel nous permet de se plonger dans ces trois histoires réunis, car même si la première était déjà connus des (vieux) lecteurs, les deux suivantes étaient jusque là complétement inédites.

Voila donc une bonne occasion de se plonger dans ce vent de fraicheur dans le monde parfois bien sombre des comics et de retomber en enfance avec les X-Babies !!
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The Authority, Tome 4

Ce quatrième tome livre la suite et la fin de l’histoire entamée lors du tome précédent.



A nouveau plusieurs dessinateurs sur cet album. Tout d’abord un épisode de Dustin Nguyen qui poursuit son travail du tome précédent, mais toujours sans convaincre. Ensuite deux épisodes d’Art Adams et un de Gary Erskine, mais toujours sans parvenir à faire mieux que Frank Quitely. De plus, cette alternance de dessinateurs nuit à l’uniformité graphique de la série, avec des personnages qui changent parfois énormément d’un épisode à l’autre. Etant donné le nombre de personnages qui apparaissent dans cette histoire c’est encore plus dérangeant qu’à l’accoutumé.



Au niveau du scénario, si l’extermination des membres de l’équipe lors du tome précédent était assez osée et expéditive, les nombreux rebondissements sont ici assez capillotractés. Même si certains passages restent excellents, cette histoire passe souvent du très bon au n’importe quoi.



Distrayant, mais trop inégal au niveau de la qualité !
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Buffy the Vampire Slayer Omnibus, tome 3

Douze histoires en un seul volume. Ce sont les plus anciennes, celles qui ont lancées la version comics de "Buffy contre les vampires". Ce ne sont définitivement pas les meilleures mais elles restent sympathiques à suivre, au moins à la première lecture. Parfois très courtes, parfois longues (trop ?), elles tentent d'étoffer les premières saisons d'une série télé qui n'en avait probablement pas besoin (malgré une saison 1 télévisuelle bien courte).



Douze histoires donc, dont voici la liste et leur équivalent français :

- Wu-Tang Fang / Wu-Tang Fang

- Halloween / Halloween

- Cold Turkey / Thanksgiving

- Dance with Me / Danse avec moi

- White Christmas / Noël blanc

- Happy New Year / Bonne année

- New Kid on the Block / New Kid on the Block

- Food Chain part 1 / La chaîne alimentaire (1)

- Play with Fire / Jouer avec le feu

- Food Chain part 2 / La chaîne alimentaire (2)

- The Final Cut / Coupez !

- The Latest Craze / La dernière mode
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Jonni Future

[...] Ainsi, malgré les courbes voluptueuses des nombreuses femmes ornant ces aventures, c’est bien sur le caractère décalé que se porte l’intérêt principal de l’œuvre. Avec des titres comme the Moth-Women of the Myriad Moons ou the Witch of the World’s End, on nage en plein délire entre les chroniques de Pellucidar et les sagas de Philip José Farmer. Ca respire l’esprit des pulps, ces magazines des années 40 imprimés sur du papier de mauvaise qualité et qui attiraient l’attention par des couvertures de mauvais goût mettant presque invariablement en scène de faibles femmes confrontées à des montres répugnants. Ici, cette facette revival new age est complètement assumée. Jonni affrontera des mites femelles géantes, Cancer Bleu (la dernière représentante des cancers cybernétiques) et la Comtesse Conclusion (traduction pourrie de the Empress of the End), sera capturée dans un sérail cosmique, empoisonnée par un nano-pollen artificiel, ira rechercher la Lune dans la collection du séduisant Moonjacker et protègera des pèlerins emportés par une vague temporelle. Un autre chrono-paradoxe la mettra enfin face à face avec son oncle, celui-là même dont elle a vu le crâne attestant sa mort…

C’est plaisant, malgré une trop grande propension à orienter sexuellement les personnages (pas une page sans un corps de rêve – même les statues, les bâtiments ou encore les fruits de certains arbres semblent là pour satisfaire la libido des mâles) ; si on accepte ce postulat, les dessins s’avèrent très agréables, Arthur Adams excellant dans la description de paysages farfelus (les premières visions du Grand Agrégat ou la collection de lunes du Moonjacker valent le coup d’œil). Certaines répliques bien choisies accentuent le caractère baroque et léger : Oh oui, tu travailleras à l’horizontale ! ou encore Hé ho ! Plus haut les yeux, mon grand ! Dommage que la traduction ne suive pas, et que les correcteurs aient omis quelques coquilles.

[...]
Lien : http://journal-de-vance.over..
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Jonni Future

Publié chez ABC [America's Best Comics], la maison de comics d'Allan Moore (excusez du peu), Jonni Future n'est pas vraiment une série proprement dite, mais une succession de courtes histoires se déroulant 4 000 0000 d'années dans le futur.

Steve Moore (aucun lien de parenté avec Allan Moore) et Art Adams se font plaisir en inventant un univers directement pompé dans les pulps des années 50-60. Le prédécesseur de Jonni Future, son oncle Johnny Future (logique) se sert d'ailleurs de ses aventures pour les publier dans des magazines de l'age d'or de la SF américaine sous le nom de J. Merrit Ray. Merrit fera immanquablement penser à Abraham Merritt, auteur culte de Space Opera dont les univers se retrouvent sous la plume de Moore et Adams.



Jonni Future est en somme un condensé de Barbarella, Adam Strange, John Carter from Mars, Flash Gordon, la première moitié de la collection "Fleuve Noir Anticipation" et autres références du Space Opera qui ne se prennent pas la tête, mais jouent à fond la carte du divertissement.



Un excellent moment de lecture.
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