Cette pensée avait de quoi glacer le cœur. À tout moment, de façon imprévisible, quelque part dans l'univers, tout un système solaire, avec des mondes et des civilisations inconnus, était ainsi précipité brutalement dans une fournaise cosmique. La vie était un phénomène fragile et éphémère, dont l'équilibre semblait reposer sur un fil de rasoir, entre la glace et le feu.
Et pourtant l'homme ne se contentait pas des hasards de la nature : il s'acharnait à préparer son propre bûcher funéraire.