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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
A l'origine, partie d'une expression adverbiale signifiant "sans fin", Ein-Sof est utilisé dans ce contexte dans un sens nominal pour désigner l'Infini, ou "ce qui est sans limites". Ein-Sof se réfère au réservoir divin infini et indéfinissable, la source primordiale d'où tout procède. Ein-Sof est absolument transcendant au sens qu'aucun mot ne peut le décrire, aucun esprit ne peut le comprendre. Mais il est aussi omniprésent dans le sens du vieil adage rabbinique, "il est le lieu du monde". Dire que Ein-Sof est "là" mais non "ici" fausserait totalement la notion. Rien ne peut jamais exister en-dehors d'Ein-Sof

Traduit de la p. 34
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Je commencerai par une affirmation théologique. En tant que croyant, je crois que l'évolution des espèces est la plus grande histoire sacrée de tous les temps. C'est un récit - peut-être LE récit - dans lequel le divin attend qu'on le découvre. Il dépasse et amoindrit tous les autres récits, souvenirs, et images qui occupent une si grande place dans l'esprit des traditions religieuses, y compris la nôtre. Nous juifs, chrétiens, musulmans, consacrons tous nos efforts à affirmer - ou à questionner - la vérité de nos récits particuliers. Moïse reçut-il réellement la Torah de Dieu sur le Mont Sinaï ? Jésus est-il vraiment ressuscité du tombeau ? Muhammad fut-il vraiment le messager choisi de Dieu ? Nous élaborons sans cesse des débats sur ces sujets, chaque groupe étant certain que son propre récit est au centre de l'histoire universelle. Dans le monde moderne, où toutes ces histoires sont mises en doute, nous construisons des interprétations subtiles et non littéralistes pour proclamer malgré tout notre foi en elles. Mais il existe une plus grande histoire, infiniment plus grande, que nous pouvons tous partager... Depuis plus d'un siècle et demi, les Occidentaux cultivés ont compris que c'est l'histoire de l'évolution. Mais nous, religieux, grands narrateurs de nos traditions respectives, nous nous sommes méfiés, avons accueilli cette histoire avec froideur, et hésité à l'adopter comme nôtre. Le temps est venu de l'inclure et de découvrir ses dimensions sacrées.

Traduit de la p. 16
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Comme les philosophes, les Cabalistes pensaient qu'ils pouvaient lever les voiles de l'illusion qui emprisonnent l'esprit non initié et découvrir cette vérité sublime dans l'Ecriture. "Des profondeurs je crie vers Toi, ô Dieu" (Psaume 130,1), pour le Cabaliste, ne veut plus dire qu'il espère de Dieu qu'il le secoure des profondeurs du désespoir humain ; plutôt, cela signifie que lui, le mystique, appelle Dieu de Ses propres profondeurs internes, ces "lieux" où la divinité est cachée, et cherche à Le rapprocher de lui.

Traduit d ela p. 62
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Le lecteur familier du langage mystique juif comprendra que je relis la théorie contemporaine de l'évolution à la lumière de la pensée cabalistique. La Cabale conçoit toute l'existence comme un flux éternel hors de la 'hokhmah, la Sagesse, ou l'Esprit, primordiaux. 'Hokhmah est le point primal de l'existence, symbolisé par la lettre hébraïque yod (י), qui n'est rien de plus qu'un point. Ce point, infinitésimalement petit, est "ce peu qui en contient beaucoup" du proverbe. En lui réside tout le déploiement de l'existence, chaque étape du processus évolutionnaire, chaque plante et chaque animal devant vivre, se reproduire (ou pas), et mourir, toute l'humanité et tout ce qui existe au-delà de nous dans l'avenir lointain. Dans notre langage contemporain, ce point est l'instant du Big Bang, le moment qui contient l'énergie de l'existence dans sa totale intensité. De là, l'énergie s'écoule pour exister, se revêtant ou s'actualisant à chaque étape dans des formes d'existence infinies.

traduit de la p. 25
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Un des mystères du Zohar est le processus de son édition et de la forme sous laquelle nous le connaissons. Tous les manuscrits du Zohar précédant sa première impression (1558-1560) sont fragmentaires, et il y a des raisons de croire que le livre ne fut composé dans sa forme actuelle que par ceux qui l'imprimèrent. Mais les étapes de l'écriture et de l'édition, depuis l'époque des citations dispersées vers 1290, jusqu'aux trois grands volumes sortis des presses de Mantoue (et leur contrepartie également impressionnante de Crémone) près de 270 ans plus tard, sont difficiles à retracer.

p. 174
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La relation entre la Torah et son amant, comme celle de l'homme et de la jeune fille dans la parabole, est dynamique et romantique. Cet axiome interprétatif du travail, selon lequel la relation entre l'étudiant et l'objet étudié n'est pas celle du sujet et de l'objet, mais du sujet et du sujet, et même une relation érotique d'amant et d'aimée, ouvre un grand nombre de nouvelles perspectives.

Citation de Melila Hellner-Eshed, p. 69
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