Rembrandt travaillait sur cuivre à l’eau-forte et à la pointe sèche. Dans l’eau-forte, la plaque est d’abord recouverte d’une mince couche de cire ; le graveur trace ses lignes dans cet enduit à l’aide d’une pointe ou aiguille à graver, écartant la cire de toute la surface du cuivre où il veut que reste gravé son dessin. Puis, il plonge cette planche dans un bain d’acide qui mord les parties du cuivre que les sillons ont découvertes, partout où s’est promené l’instrument.