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Citation de simoncailloux


Il y eu un « réunion » d’écrivains dans un palais près de la rue de Rivoli à laquelle je fus invité par Vercors, le fondateur des éditions de Minuit. Il s’agissait pour des artistes, engagés ou non, catholiques, communistes, gaullistes, de tenter de ressouder l’unité qui avait été la leurs pendant la guerre, au sein de la Résistance. Une fois de plus, ils se réunissaient pour lire leurs poèmes, faire des discours devant les micros de la radio gouvernementale.

Vercors, romancier essayiste, était l’un des héros, le plus respecté de la Résistance. Il m’avait pris en amitié et emmené voir quelques-uns dse coins où il avait trompé la surveillance des allemands et réussit à distribuer, à bicyclette, les tracts et journaux de la Résistance. S’il avait été découvert par ces autres européens qu’étaient les nazis, il aurait reçu une balle dans la tête.

Au fur et à mesure que se déroulait la réunion, Vercors m’expliquait tout bas, que j’assistais probablement à la dernière tentative faite pour maintenir en apparence l’unité au sein de la culture française, car bientôt les dissensions politique anéantiraient toute chance d’union. Il me montra du doigt Louis Aragon, Elsa Triolet, Camus et Sartre, Mauriac et d’autres écrivains catholiques.
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