Nocturne forêt
(extrait)
« Je marche aux lisières d’une ville d’Europe de l’Est, un lundi soir. (Chaude et lumineuse, ma chambre m’attend, les feuilles blanches, les notes, les articles, les textes… À propos des attentats de Paris, de la crise des migrants, des discours de haine… La politique, antidote possible à la solitude et à l’obscurité…) Un oiseau soudain chute d’entre les branches, comme déséquilibré dans son sommeil, il meurt sans un cri.
Je continue à marcher, peut-être que je passerai ma vie à courir après un mot, ou bien, subitement tirée d’un ultime songe en quête désespérée de souvenir, je chuterai et ne me relèverai plus ».