Je pense qu'il veut sortir des sentiers battus et qu'il se fait un devoir sacré de me conduire au bonheur et à la résurrection. Mais prétendre faire renaître quelqu'un de ses cendres, c'est aspirer à un pouvoir sans limite, c'est vouloir être Dieu. Ce n'est pas plus innocent que de vouloir l'arracher à la souffrance ou à la mort. Mais, après tout, peut-être est-ce moi qui ressentais toute forme d'altruisme comme une agression. Je suis incapable de dessiner la frontière qui sépare le désir de protéger de celui de régner. (p. 76)