En ce temps-là, dans les intérieurs musulmans, y compris même de la petite classe moyenne citadine, les seules photographies affichées dans les salons n'étaient que masculines. On ne concevait pas d'exhiber le portrait d'une soeur- jolie fille, pourquoi pas-, d'une épouse que d'autres yeux eussent risqué de convoiter: c'est à peine si certains montraient leurs fillettes de cinq ou six ans; mais le plus souvent, n'avait le droit d'être affichée, encadrée et posée sur un guéridon, que l'image du vénérable visage de l'aïeule qui venait de mourir... (p. 64)