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Critiques de Audrey Betsch (5)
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La Pile du pont

Un premier roman largement autobiographique si j'ai bien compris.



Un livre émouvant, Chloé ne s'épargne pas et n'épargne pas les lecteurs.



Qui a dit que le malheur faisait les belles histoires (je ne connais pas la citation exacte)? En tout cas les malheurs de cette jeune femme révèle une belle écriture.



Il y a quelques longueurs mais rien de rédhibitoire. Et franchement ce livre mériterait plus de buzz. Lu dans le cadre d'un prix numérique en 2012
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La Pile du pont

Il y a de ces textes qui font taire, au bon milieu d’un jour de mai, les oiseaux ; qui font pâlir le vert gras et fertile des prés ensoleillés ; qui suffoquent jusqu’au gazouillement des sources. La « Pile du Pont », d’Audrey Betsch, appartient à ceux-là, et on peut très sérieusement se demander si le monde n’a pas été meilleur – avant. Et pourtant, parmi les découvertes de ces derniers mois, essentiellement numériques, celle d’Audrey Betsch sera marquée au rouge dans mon calendrier.



La suite par ici : http://postlucemtenebrae.eu/?p=3268
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La Pile du pont

mon premier roman only en e-book et non édité en papier, conseillé s/ twitter . J'ai beaucoup aimé car simple, mais en meme temps une belle histoire
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La Pile du pont

Quand on commence La pile du pont d'Audrey BETSCH, c'est par cette écriture rythmée et sensible que l'on est tout d'abord happé. Des phrases courtes. Le point final comme seule ponctuation. L'absence de virgules. Et l'effet. Indéniable.



Grâce à la précision des mots, on attend fébrilement la pile du pont qui se profile sur la route, au passage de la voiture de Chloé que l'on imagine dégingandée et qui, à vive allure ou lentement, nous renvoie à nos propres angoisses d'une vie qui file, qui n'attend pas, qui coupe et souffre, que l'on soit en bonne santé ou malade.



Car des malades, il y en a dans le service où officie Choé. Des grands, des vrais, de ceux qui ont le sang vicié par des tumeurs malignes qui les tuent un peu plus chaque jour, chaque nuit. Il y a aussi les collègues du service de nuit qui courent, virevoltent, calment, soignent, tempèrent et rient car il faut bien vivre. Vivre, c'est l'angoisse de Chloé. Sa déchirure A chaque passage près de la pile du pont, la question revient : et si elle s'y enfonçait ? Si elle quittait tout ? Non, il y a sa fille, il y a son psy, il y a sa famille, et des rencontres probables. Et puis, au bout du chemin, il y a peut-être la vie ?



Ce roman coupe le souffle. On y entre comme chez soi, on fait attention de ne pas tout casser et c'est sur la pointe des pieds que l'on s'identifie à Chloé, magnifique de destruction, de contrôle sur soi-même, de sensibilité, d'amour.



A l'image de nos errements, de nos doutes, de nos aspirations, Audrey BETSCH signe ici un premier roman très contemporain que je recommande à tous. Parce qu'il est des personnages qu'il ne faut pas manquer. Parce qu'il est des jeunes auteurs que l'on doit encourager pour leur talent, Audrey BETSCH mérite toute votre attention.
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La Pile du pont

Cloé est infirmière de nuit dans un service de soin aux cancéreux. Le jour, lors de ses périodes de gardes alternées, elle a sa fille, période où elle tente de tenir la barre. Les jours de solitude elle vivote entre sommeil, clopes, mal-être, tentation de mort et lutte contre elle-même et les souvenirs d’une enfance ravagée. Régulièrement elle consulte et à chaque fois le trajet en voiture jusque chez le thérapeute fait émerger l’envie de se foutre dans la pile du pont de Baziège. Manque de courage ou sursaut de vie ? Le pont est passé est la vie dois continuer.



J’ai eu l’impression que les seuls moments de répit de Cloé sont ceux durant la nuit où elle est confrontée à la souffrance des autres, eux vont mourir alors qu’il ne le veulent pas et elle ne désire plus vivre alors qu’elle le doit, triste situation. Pourquoi eux ? Pourquoi elle ?



Régulièrement Cloé tente de reprendre pied, pas pour elle non, pour sa seule raison de vivre : sa fille. Alors elle se prépare, elle aère, nettoie, prépare un doux cocon où pouvoir se réfugier avec la petite loin du monde et de la souffrance, puis dans la seconde est submergée par une vague de mal-être et fuit. Laisse un message à son ex pour qu’il garde l’enfant et part comme si elle pouvait fuir son malheur.



Audrey Betsch est économe de mot, point d’emphase dans ce texte. Du brut, du vif, du perçant et c’est surement ce qui rend le lecteur si proche de Cloé. J’ai eu mal pour elle, j’ai eu peur aussi, peur de ses choix, de ses désirs. Il faut parfois être au bord du gouffre penché vers le vide pour se rendre compte que l’on ne veut pas tomber.
Lien : http://mespetitesidees.wordp..
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