Cela fait des années que je me laisse porter par le vent, comme l'a fait ma mère, et je ne le regrette pas. Je sais désormais que l'herbe est plus verte ailleurs, mais seulement le temps de la découverte. Or, tout ce qui est nouveau nous émerveille, ne serait- ce qu'un instant. Toutefois, j'ai désormais appris que rien, ni la Grande Muraille de Chine ni le Machu Picchu, le Taj Mahal ou les îles d'Hawaï, ni aucun des lieux extraordinaires que j'ai visités ne pourront jamais rivaliser avec le sentiment d'être chez soi.