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Citation de Choupi_


— Je vais faire quelque chose qui me ronge depuis des années. Ton père va me tuer, c’est certain, mais si je ne le fais pas, je vais regretter un bon nombre d’années.
Sans me laisser le temps de réagir, sans me laisser un moment pour analyser, et surtout flipper, il avance son visage près du mien, glisse une main sur ma joue et délicatement, il pose ses lèvres sur les miennes.
Ce qui se passe à cet instant précis est inimaginable. Mon corps n’est que combustion. Ma poitrine se resserre encore un peu plus, mon souffle se fait plus rapide, plus douloureux. Mes poumons brûlent ma poitrine au point de ne plus savoir comment inspirer et expirer. Mon cœur se lance dans une valse, prêt à bondir hors de moi.
Et voici sous ce ciel étoilé, les lèvres de Cruz sur ma bouche.
Je vis mon tout premier baiser.
Je vis ma toute première histoire d’amour.
Et c’est avec lui. Le petit garçon de mon enfance, celui qui a accepté d’être mon premier ami, celui qui m’a offert mon premier cadeau, celui qui ne m’oubliait pas malgré le temps qui défilait et malgré la distance.
Je clos mes paupières pour me plonger dans le tourbillon de ces émotions.
Mes mains glissent lentement sur ses hanches, cherchant à me retenir à quelque chose, de peur de m’effondrer. Et dire que je pensais défaillir juste à ses mots. Mon corps n’avait pas idée de ce qu’il allait ressentir à ce contact.
L’histoire se poursuit. Lui et moi. Un nouveau chapitre de nos vies.
Ses lèvres charnues et sensuelles aspirent les miennes. C’est magique, doux, et plein de promesses.
Ce baiser est égal à Cruz, bienveillant, plein d’amour et de délicatesse.
Je l’aime. Je l’aime du plus profond de mon être, et ce qui se passe en ce moment ne fait qu’accentuer mon amour.
Qui ne rêverait pas d’être aimé et choyé par son meilleur ami, la seule personne qui vous connaisse aussi bien ?
Paisiblement, il se détache de ma bouche, se recule, me laissant chancelante, les jambes tremblantes. J’ouvre doucement les paupières et ce que je vois est la définition du paradis.
Il me sourit, les yeux plissés, embués par des larmes de bonheur.
Il passe la langue sur sa lèvre inférieure, comme s’il cherchait à se remémorer le goût des miennes.
— Ma petite libellule s’envole.
Je ris de ce surnom qu’il a volé enfant à mon père. Il trouvait que cela allait si bien avec ma personnalité et mon envie d’évasion. Mon père qui doit sûrement hyperventiler caché derrière la fenêtre.
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