Je crois avoir atteint l’acmé. Ce point où se mêlent compréhension, abattement mais aussi lucidité et presque fierté. Je suis fatiguée d’être moi, fatiguée de mes détours, de la vivacité de mes pensées qui ne me laisse aucun répit. Vivre ici m’a rapprochée de moi-même, mais j’ignore encore si me découvrir est la chose la plus merveilleuse qui me soit arrivée ou la plus détestable.