Concentrée sur les cordes bleues et rouges, elle s’étonne de la manière dont l’œuvre naît avec précision sous ses doigts, sans une fausse note, sans un oubli. De temps à autre, elle lève le regard, par habitude, vers le pupitre vide du chef d’orchestre, comme si elle oubliait qu’il ne s’agissait pas d’une œuvre pour orchestre et qu’aucun orchestre ne jouait avec elle.