Durant le conflit (14-18), différents termes apparaissent pour désigner ceux qui sont frappés de maladie mentale. Les soldats souffrant de ce mal invisible sont qualifiés "d'hyperémotifs", de "sinistrosés", de "neurasthéniques" ou de "névrosés". Cette diversité dans la désignation révèle bien que la médecine tâtonne. C'est aussi ce qui explique que nombre de malades sont considérés comme étant des "simulateurs". La détection des malades est d'autant plus compliquée que les hommes eux-mêmes éprouvent beaucoup de difficulté à parler de leur mal.