Elle n’était pas du genre à pleurer sur son sort. Elle savait tourner la page. Elle ramassa ses cheveux et les attacha avec un élastique rose qu’elle avait toujours dans sa poche, avant d’entreposer les bûches contre le mur près de la porte. La vie continuait, n’est-ce pas ? Les gens allaient, venaient et s’en retournaient, c’était comme ça. Tout n’était que destins croisés qui s’accompagnaient parfois pour quelques années, et parfois pour quelques semaines seulement.