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4.33/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Charenton , 1965
Biographie :

Balthazar Kaplan est né en 1965, à Charenton. Il a publié sous son vrai nom, Guillaume Marbot, deux romans, La Ville aux éditions Michalon en 1998 et Le Chimiste chez Flammarion en 2004.
Il a publié de nombreux articles dans la revue l’Atelier du Roman. Sous le nom de Balthazar Kaplan, il est l’auteur chez Ab irato de Little Nemo, Le Rêveur absolu (2014).
Il voyage également beaucoup, séjourne plusieurs années aux États-Unis puis au Japon et finit par poser ses valises en Bretagne où il enseigne à l’université de Rennes.

Voilà ce qu'il dit de lui :
"J'essaie de mener une double vie, celle d'enseignant de FLE (et mes étudiants me font chaque jour voyager) et celle d'écrivain, qui me fait visiter d'autres contrées, plus intérieures. Mais le goût de la langue et de la culture est au croisement des deux.
Quand on est agent double, une 3e vie ne vous fait pas peur : sous le pseudo de Balthazar Kaplan je mène aussi une activité de critique (et d'auteur, du moins j'essaie) dans le monde de la bande dessinée
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Il n’avait donc pas été surpris qu’on fasse appel à lui pour interpréter de nouveaux relevés, effectués deux semaines plus tôt sur la banquise de Ross, en Antarctique. L’évolution de ce continent était plus complexe, du point de vue du réchauffement. Les températures y restaient très en deçà de zéro et certains endroits continuaient à frôler les records de froid.
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Balthazar Kaplan
Nous avons chacun des identités multiples. Quand on crée, ces identités se chamaillent entre elles pour prendre le dessus et occuper le devant de la scène. Parfois l’une l’emporte et chasse les autres, parfois elles se neutralisent. Je pense que les œuvres les plus réussies sont celles où l’une des identités l’emporte suffisamment pour apporter une cohérence apparente, une illusion d’ordre, mais pas complètement : les autres identités sont là aussi, plus ou moins perceptibles, prêtes à tout renverser.
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Balthazar Kaplan
J'essaie de mener une double vie, celle d'enseignant de FLE (et mes étudiants me font chaque jour voyager) et celle d'écrivain, qui me fait visiter d'autres contrées, plus intérieures. Mais le goût de la langue et de la culture est au croisement des deux.
Quand on est agent double, une 3e vie ne vous fait pas peur : sous le pseudo de Balthazar Kaplan , je mène aussi une activité de critique (et d'auteur, du moins j'essaie) dans le monde de la bande dessinée
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Elle resta silencieuse, comme si elle n'avait pas entendu la question. Avec son bonnet enfoncé au ras des sourcils, ses lunettes de soleil opaques, le rabat de sa capuche couvrant le bas de son visage, elle ne laissait rien percevoir de son expression.
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Jadis, dans sa jeunesse, il avait parcouru de nombreux glaciers (certains d’entre eux avaient d’ailleurs quasiment disparu depuis), en Europe, en Amérique du Nord et du Sud. Mais avec l’âge, le goût de l’aventure et même celui du contact physique avec la glace s’étaient estompés. C’était désormais les autres qui allaient se les geler tandis que lui se contentait de collecter les données qu’ils lui envoyaient et qu’il analysait en profitant de tout le confort de son université californienne, avec son campus parsemé d’arbres centenaires, les fauteuils club de son bureau, les cocktails et soirées chez les collègues, et les sourires de ses étudiantes.
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Ils commencèrent à marcher droit devant eux. Il n'y avait rien devant qui pouvait constituer un objectif à atteindre, pas la moindre dune, le moindre relief, une platitude infinie. Apollon sentait le froid vif lui attaquer la peau, les yeux, les lèvres. La moindre parcelle de chair exposée était aussitôt assiégée. L'air respiré transformait sa trachée en tube de glace, les poumons semblaient se rétracter et le froid se glissait jusqu'aux sinus. Et ce n'était pas seulement le froid qui l'attaquait. L'air était incroyablement sec. Sous ses pas, la neige, dure, faisait un bruit de carton.
« On se rapproche de la fin du "in" », dit Cécile.
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Il n’avait donc pas été surpris qu’on fasse appel à lui pour interpréter de nouveaux relevés, effectués deux semaines plus tôt sur la banquise de Ross, en Antarctique. L’évolution de ce continent était plus complexe, du point de vue du réchauffement. Les températures y restaient très en deçà de zéro et certains endroits continuaient à frôler les records de froid. L’étude de la glace y était donc plus intéressante car plus complexe et encore en partie incomprise dans ses mouvements de masse. Ce continent était lui aussi touché par le réchauffement mais ses métamorphoses échappaient encore aux scenarii des scientifiques.
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Ils commencèrent à marcher droit devant eux. Il n’y avait rien devant qui pouvait constituer un objectif à atteindre, pas la moindre dune, le moindre relief, une platitude infinie. Apollon sentait le froid vif lui attaquer la peau, les yeux, les lèvres. La moindre parcelle de chair exposée était aussitôt assiégée. L’air respiré transformait sa trachée en tube de glace, les poumons semblaient se rétracter et le froid se glissait jusqu’aux sinus. Et ce n’était pas seulement le froid qui l’attaquait. L’air était incroyablement sec. Sous ses pas, la neige, dure, faisait un bruit de carton.
« On se rapproche de la fin du “in” », dit Cécile.

Autour, la neige était damée, tassée et striée par le passage des véhicules et des hommes. Au loin, la base n’apparaissait plus déjà que comme un grumeau de bâtiments qui se serraient les uns contre les autres, pour se tenir chaud ou pour se rassurer, devant cette immensité.
« C’est ça le “in”, cette zone damée ?…

Oui, mais ça correspond aussi à la superficie sous surveillance de la base. Environ quatre kilomètres de diamètre. Les radars, les drones évoluent dans cette limite. Après c’est le off, on ne s’y aventure pas sauf besoin lié à des missions, et plus aucune surveillance ne fonctionne. Le signal de ta puce va devenir plus faible puis s’éteindre…
C’est donc dans le off qu’on disparaît ? »

Elle resta silencieuse, comme si elle n’avait pas entendu la question. Avec son bonnet enfoncé au ras des sourcils, ses lunettes de soleil opaques, le rabat de sa capuche couvrant le bas de son visage, elle ne laissait rien percevoir de son expression.
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Les relevés avaient été effectués très en amont, à plus de cinq cents kilomètres à l’intérieur de la baie. Et ces relevés étaient a priori incompréhensibles. Plus exactement, ils renvoyaient à l’évolution d’une fissure souterraine, qu’il ne comprenait pas. Pourtant il connaissait bien cette fissure. Il en avait été un des premiers informés. C’est une expédition américaine qui l’avait détectée quatre ans plus tôt et l’article qu’il avait écrit à son sujet avait fait un certain bruit car il avait prouvé qu’elle était causée par le réchauffement climatique. 
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L’être humain est un animal solitaire qui a la nostalgie de la meute, aimait-il à penser. Cela se percevait particulièrement dans les réunions, dans cette mise en collision de corps, d’odeurs, de rires ou de grincement de dents : ça grognait, ça se bousculait, ça se donnait des coups de griffes, ça montrait les crocs mais il restait ce plaisir inavoué de partager cette coagulation momentanée de souffles, ce plaisir de la meute. Et grâce à sa présence, qui conjurait l’absence de Henning, la meute pouvait se reformer.
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