La maladie, ça poisse. Quand je sors de l'hôpital, j'ai besoin de me sentir vivant, de toucher une peau dénudée de toute cicatrice et de toute plaie. Je dois tenir un corps qui ne demande pas grâce - ou seulement s'il le souhaite -, un corps sans souffrance, avec des yeux sans larmes, avec une bouche sans plaintes à exprimer. Je n'en peux plus de la douleur des autres. Je veux de la jouissance bien portante, de la sensualité en bonne santé...