Quoi de plus agréable, en effet, que le jeu de la séduction ? Un jeu excitant, raffiné, réservé aux fins esprits. Il comparait cette sensation à celles qu’il éprouvait lors de ses parties de chasse. Traquer un gibier, le suivre prudemment, patiemment et, enfin, épauler le fusil et tirer. C’était pour lui une source de joie inestimable, irremplaçable. La chasse, tout comme la conquête d’une femme, lui procurait une satisfaction qui l’emplissait d’orgueil, le laissait fourbu mais au comble du bonheur.