Orielle, petite et gracieuse, n’avait pas encore acquis ce vernis d’audace et de séduction que possédaient presque toutes les danseuses du corps de ballet. Avec sa peau douce comme un pétale de fleur et ses yeux légèrement bridés, elle était d’une beauté très originale. Mince et frêle, elle faisait penser, lorsqu’elle se déplaçait, à une plume emportée par la brise.