La terre, pensait Hugh, ne porte plus assez de végétaux et nourrit trop de bêtes. Il faut préserver l’équilibre de la nature.
Les Aborigènes le savaient bien. S’ils découvraient un trou d’eau où abondaient le poisson et les animaux sauvages, ils y restaient un certain temps mais le quittaient avant d’en avoir épuisé les ressources. Ils n’y revenaient pas avant d’être certains que la vie sauvage et le poisson y abondaient à nouveau. Ils laissaient à la nature le temps de guérir ses plaies. Mais l’homme blanc ne le faisait pas.