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4.05/5 (sur 11 notes)

Nationalité : Pologne
Né(e) : 1978
Biographie :

Bartlomiej Rychter, 36 ans, est un avocat polonais. Si Le dernier jour de juillet est son premier roman traduit en français, il a déjà publié deux autres livres dans son pays natal.

Source : FNAC
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Nowak avait fait fortune grâce à des tortues volées dans un train allemand en 1943. Les reptiles avaient atterri sur le marché, mais personne ne savait qu'en faire. Le futur magnat de la contrebande avait immédiatement racheté le lot entier, acheminé depuis la Grèce jusqu'aux frontières au fond du Reich et initialement destiné aux conserves militaires. Il avait eu l'idée de lancer un atelier clandestin de transformation de tortues en viande hachée, saumurée ensuite dans des pots d'un demi-litre. Ce produit avait connu son heure de gloire sur les bazars de Varsovie.
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Je ne vais pas t’offrir ce plaisir. Tue-moi mais je ne vais pas jouer. J’ai contemplé la mort tant de fois que j’ai cessé de la craindre.
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En ce milieu d’année 1944, sixième année de guerre, après les combats, les séparations, le froid de l’est, les médiocres portions dans les gamelles, les longues marches de plusieurs kilomètres, les nuits au front, après tout cela, l’armée allemande ne comptait plus aucun nazi. (…) Le front de l’Est avait guéri leur nazisme.
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Amoureux ? Stefan grimaça Tu sais comment c’est, quand tu ne connais ni le jour ni l’heure, quand tu n’as aucune idée de ce qui t’arrivera dans quinze minutes, quand tu ignores l’endroit où tu te coucheras le soir ou celui où tu vas te réveiller le matin. Quand chaque coup frappé à ta porte peut signifier la traîtrise, un traquenard et une arrestation par la Gestapo, quand chaque lever de soleil peut être ton dernier. Alors, tous les gestes, chaque baiser, le moindre rapprochement et chaque verre de vodka… tu cherches tout ce qui peut t’offrir un instant d’oubli…
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Le pilote activa le mécanisme du largage, libérant les bombes qui se détachèrent de manière fluide. La première se dirigea un peu plus loin, mais la seconde tombait droit sur eux. Enkel suivit sa trajectoire du regard et lorsqu’il fut indéniable qu’ils se retrouveraient en plein cœur de l’explosion, il ferma les yeux et, calmement, se laissa submerger par le crépuscule en marche.
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Durant un instant, la boucle de la ceinture du pendu oscilla devant son nez : Dieu nous garde ! Enkel ferma les paupières et réprima un haut-le-cœur. Il remercia la providence de n’avoir encore rien mangé ce matin. Il se mit debout au niveau de Fink. Fink le jovial, parfois le fou, Fink qui ne perdait jamais sa bonne humeur en dépit des circonstances. Fink qui gardait toujours l’espoir de voir tout cela se terminer à leur avantage, l’attaque ennemie frapper les positions voisines, l’artillerie russe faire une pause le temps de leur tour de présence sur un poste avancé. Il se persuadait que le village sans nom au fond de l’Ukraine dont ils devaient prendre possession ne serait pas défendu par l’armée adverse. Fink l’impudent, Fink éternellement souriant. Et maintenant Fink le blafard, aux yeux figés, un filet de bave dégoulinant des lèvres.
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Le front de l’Est avait aussi guéri leur peur. Ils avaient vus tellement de cadavres autour d’eux que plus aucune mort, ni celle des autres ni même la leur, ne pouvait plus les émouvoir. La crainte avait disparu pour ne laisser que l’instinct de survie.
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La placette recouverte de galets jouxtait une sorte de square. Sur l’étroite étendue d’herbe labourée par les obus, Enkel vit une chose qu’il ne voulut pas croire : un amas de corps, plus haut que lui, un remblai constitué de dépouilles humaines, d’hommes et de femmes, un enchevêtrement désordonné de jambes et de bras, de cheveux gorgés de boue, de troncs tordus dans des poses douloureuses. L’ensemble s’étendait sur plus de vingt mètres de longueur, jusqu’à la façade de l’immeuble suivant.
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Des maisons closes apparaissaient toujours là où les gens s’entretuaient : vastes ou modestes, raffinées ou vétustes, exposées ou dissimulées, mais accessibles à tous ceux qui pouvaient se permettre d’oublier dans les bras d’une femme les rivières de sang.
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